Actualités of Monday, 27 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Danger de mort : le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka poursuivi par deux pick-up noirs lance un SOS

Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka en danger Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka en danger

C’est une situation absolument urgente qui vient de nous parvenir à l’instant. Le journaliste éditorialiste Sismondi Barlev Bidjocka se croit en danger, comme il le raconte à son interlocutrice qu’il a eue au bout de la ligne. C’est sa femme.

Celle-ci a pris la liberté d’enregistrer la conversation intrigante et de l’envoyer à qui de droit pour une large publication afin de prévenir l’opinion publique nationale et internationale sur ce qui lui arrive.

Dans la conversation téléphonique en question, on peut attendre l’éditorialiste Sismondi Barlev Bidjocka dire les mots qui suivent avec une voix essoufflée.

« Je viens de dépasser le carrefour. Ils sont toujours derrière moi, il y a deux (02) pick-up de la police (…). Je ne vois pas, c’est noir en tout cas. Je suis déjà au niveau du collège. Dès que je dépasse une voiture, ils foncent vers moi », crie Bidjocka.

Le lanceur d’alertes à qui l’épouse de Sismondi Barlev Bidjocka a envoyé l’élément sonore l’a rapidement balancé sur les réseaux sociaux pour mettre au courant les observateurs.

« Urgent : l'épouse de Sismondi Barlev Bidjocka m'informe à l'instant que son mari est poursuivi par deux (02) pick-up à Yaoundé au niveau de Ahala », écrit-il.

Ahala est un quartier du Sud de la ville de Yaoundé (capitale politique) au Cameroun situé dans l'arrondissement de Yaoundé III.

Il y a de quoi être inquiet surtout quand on sait ce qui est récemment arrivé au journaliste Martinez Zogo qui a été filé et kidnappé devant un poste de gendarmerie.

Le directeur général de la radio Amplitude FM a ensuite été assassiné froidement, sans oublier qu’il a été longtemps torturé, vu les signes atroces que présentait son corps.

Mais en l’occurrence, on peut se demander pourquoi Sismondi Barlev Bidjocka fuit alors qu’il sait, nous référant à ses propres confidences, que c’est la police qui le poursuit.

L’homme se reproche-t-il quelque chose, on peut s’interroger. Ou s’agit-il simplement d’un instinct de survie plus fort que lui ?

Tout de même, les éléments des forces de l’ordre et de sécurité camerounaises ont perdu beaucoup de crédit avec l’implication présumée des agents de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) dans l’assassinat de Martinez Zogo.

Difficile maintenant de leur faire confiance, surtout que la victime susmentionnée a été curieusement enlevée dans un secteur où les gendarmes faisaient pourtant siège.