Dans un précédent article, Camerounweb annonçait de nouveaux éléments sur l'enquête qui se déroule en moment au SED de Yaoundé, particulièrement concernant le journaliste Bruno Bidjang.

En effet, arrêté car étant le bras droit de Jean-Pierre Amougou Belinga, le directeur des médias du groupe l'Anecdote, Bruno Bidjang clame son innocence dans l'affaire depuis le début si l'on se fie aux informations concernant l'affaire.

A en croire Boris Bertolt, des différents rebondissements qui ont eu lieu ces dernières 24 heures où les suspects ont été présentés au tribunal militaire, il ressort qu'une confrontation n'a eu lieu.

Mieux encore, le journaliste affirme ne rien avoir avec cette affaire dans le contenu de son audition qui a été vraisemblablement consulté par Boris Bertolt. Toujours d'après le lanceur d'alerte, les confrontations annoncées entre Bruno Bidjang et son parton n'ont jamais eu lieu.

« les enquêteurs lui ont demandé où est-ce qu’il se trouvait le 10 janvier 2023 et le 17 janvier 2023. Cette dernière date coïncide au jour de l’enlèvement de Martinez Zogo. Il a également été interrogé sur les déplacements de son patron.

Par ailleurs les enquêteurs l’ont interrogé sur la nature de ses menaces avec Paul Daisy Biya où il disait : « Les voilà qui nous attaquent et on ne dit rien. Quand on va réagir et riposter les gens vont encore crier sur nous ». Bruno Bidjang a répondu qu’il avait pour habitude de faire ce genre de messages y compris sur Facebook à l’encontre de ses collègues. Et ses réponses se traduisaient par des reportages sur Vison 4. Les enquêteurs du Sed ont procédé aux vérifications et ont rédigé leur rapport d’audition. Rien d’autre sur le cas du journaliste » indique Boris Bertolt.

Le contenu de son audition tel que présenté présage une sortie heureuse pour le journaliste qui a vu sa femme être libérée il y a deux jours.