La succession traine à se dessiner très clairement. A ce propos, dans une tribune de Saint-Eloi Bidoung intitulé Coup de vent : Succession de Paul Biya la guerre des fils, de grandes révélations ont été faites sur la probable succession de Paul Biya à la tête du Cameroun.
« Ce sera un fils mais pas le fils » apprend-on. Mais de quoi parle t-il concrètement ? En effet dans ladite tribune, il ressort que Emmanuel Franck Biya n'est pas un fils biologique du Chef de l'Etat.
« Selon Georges Gilbert Baognla fils déclaré de Paul Biya et Angounou Ebalé, ami déclaré de Paul Biya ; « Franck Emanuel Biya n’est pas le fils biologique de Paul Biya. A bien y regarder, au risque de commettre un délit de faciès, pas besoin d’être expert en génétique ou en « ADN », Baongla, Junior et Brenda ressemblent à Paul Biya. Ange Ebogo Eméran nous enseigne, qu’un enfant n’est pas seulement pas celui du géniteur, c’est parfois celui du tuteur. En ewondo « moan assiki mbié moan ane nton » .Entre fils déclarés, fils adoptifs, fils légitimes, les créatures ; les fils spirituels, les fils putatifs et autres,…. La bataille de succession à Paul Biya est sans merci, voire sans pitié, chez les fils. » indique t-il.
Si on se fie à cette déclaration, l'on peut facilement comprendre sa position du successeur qui serait un fils mais "Le Fils".
Dans cette même tribune, Saint-Eloi Bidoung dresse les différents scénarios possibles concernant la succession de Paul Biya.
« a)-Le coup d’état militaire, version IBM, Moussa Traoré, Moktar Ould Dada
La grande muette a le droit de parler. Si elle n’a pas utilisé ce droit, c’est par honneur et fidélité aux institutions. Des pays ont connu des révolutions militaires en Afrique sans être rayés de la carte du monde. Passé les agitations de la trop regardante « Communauté internationale » élevée au rang de gendarme du monde ces pays existent et les militaires ont l’adhésion de leurs peuples. Le Cameroun n’est pas exempt d’un tel mode de changement de régime.
Des officiers et sous officiers formés dans de prestigieuses académies militaires permettent de croire qu’une révolution militaire est possible au Cameroun surtout au moment où le Président est de plus en plus absent, où la vie est de plus en plus chère, ou les détournements se conjuguent au pluriel, Quand le vol est devenu le sport favori des élites, pendant que de la misère étouffe le peuple.
b-La démission
Pourquoi Paul Biya ne démissionnerait-il pas ? De quoi aurait-il peur ? Ce ne sera que l’officialisation d’une situation soupçonnée qui plombe la vie de la nation depuis plusieurs mois. Les absences répétées, le silence, le mutisme, la délégation prolongée des pouvoirs prouvent qu’Il a démissionné, mais il ne le dit pas. Cette hypocrisie doit cesser. Monsieur le président de la République, déclarez votre vacance et laissez le peuple camerounais s’en aller vers la troisième République. Léopold S. Senghor et Ahidjo sont des exemples
c-Mort Subite au pouvoir.
La nature a ses moyens et ses méthodes. Cela peut arriver à la douche, dans un avion; au cours d’un repas, ce sera la loi de la nature, qui veut que l’on se repose quand on a trop travaillé, au risque de tomber sous le poids de l’âge comme Mao Zedong(Chine), Tchernenko et Gromyko (ex-Urss), Bourguiba (Tunisie) devenu grabataire, Robert Mugabe ( Zimbabwe) trompé, ou encore Arap Moi ( Kenya).
D-Mode « Chassement » Méthode Kamto et BAS
Mobutu, Moubarak, Ben Ali, Bouteflika et d’autres dans le monde, ont été tous chassés comme de malpropres et contraints à l’exil. Pourquoi pas Paul Biya ? »