Les crises politiques, financières et surtout sécuritaires au Cameroun n'en finissent pas. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti du Président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 ainsi que tout le gouvernement continuent d'être les cibles de plusieurs critiques.
En parallèle, la gouvernance de l'exécutif au Cameroun est chaque jour pointé du doigt par des partis politiques au Cameroun ainsi que des activistes et analystes politiques.
Le 30 septembre 2019 s’ouvrait à Yaoundé le Grand dialogue national. L’évènement se voulait la réponse ultime du gouvernement à une « crise anglophone » qui, en quatre ans, a fait plus de 3 000 morts et environ 700 000 déplacés.
Aujourd'hui la question de dialogue national inclusif revient sur la table et beaucoup s'interrogent.
Sur Equinoxe Télévision, il y a quelques jours, un débat concernant le dialogue national inclusif au Cameroun était de mise dans l'émission Equinoxe Soir.
Valère Bessala, invité de ladite émission qui débattait sur ce thème, a réagi en indexant les partis politiques de l'opposition.
Pour l'administrateur civil, l'opposition en place au Cameroun n'inspire pas confiance pour dialoguer avec le pouvoir. Cette opposition n'est pas unie.