Selon le ministre de l’Administration territoriale, des combattants sécessionnistes sont en train de se rendre aux autorités.

Se dirige-t-on vers l’accalmie dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ? Le gouvernement se montre très optimiste. Paul Atanga Nji était à Bamenda le week-end dernier pour le lancement de la campagne électorale de Paul Biya, Président-candidat au scrutin présidentiel du 7 octobre 2018.

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Le ministre de l’Administration territoriale en a profité pour faire une importante annonce : « Je confirme que plusieurs terroristes ont déjà déposé les armes. Il y en a plusieurs qui sont venus volontairement », a déclaré M. Atanga Nji sur les antennes de la CRTV radio.

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L’appellation « terroriste » a été donnée par le gouvernement aux combattants sécessionnistes qui ont pris des armes. La quasi-totalité d’exactions (assassinats, enlèvements, viols, pillages, incendies etc.) leur sont attribuées. Les ONG estiment à plus de 300 000 le nombre des populations déplacées (internes et externes) à cause de la crise. Une instabilité qui a déjà coûté la vie à une centaine de policiers, gendarmes et militaires.

Atanga Nji exhortent les autres combattants à déposer les armes, car dit-il, « ils n’ont pas les moyens de combattre un Etat ». Cet appel sera-t-il entendu par les concernés ? Difficile de le savoir au moment où les observateurs s’accordent à dire que l’élection présidentielle s’annonce sous haute tension en zone anglophone.