Le ministre d’État Garde des sceaux serait victime de certains prévaricateurs des caisses de l’Etat. Tout serait donc fait pour discréditer celui qui pilote cette opération d’assainissement des mœurs de gestion. Malheureusement, son honneur est jeté en pâture.
Le nom de Laurent Esso n’a jamais été cité par mon client. L’Avocat du Lieutenant-Colonel Danwe, l’assassin présumé de Martinez Zogo est formel. L’homme du Droit dénonce ainsi cette manipulation de l’opinion qui a jeté en pâture l’honneur ce membre du gouvernement.
La veille, c’est L’Avocat de Amougou Belinga et cie qui lors d’un point de presse révèle que dans sa déposition, le même Justin Danwe n’a pas plus évoqué le nom du ministre d’État, mais plutôt celui des Finances. En un mot comme en mille, Laurent Esso est donc victime d’une machination criminelle, «Quelqu’un avait intérêt à ce le nom du ministre d’État soit cité.» La sortie des Avocats des deux parties a le mérite de rendre claire cette machination, cette manipulation Criminelle qu’on a voulu faire autour de cette haute personnalité...»
Il apparaît donc clairement que l’on a voulu tout fait pour impliquer le ministre d’État dans un odieux crime. Comment pouvait-il en être autrement lorsque RSF soutient que juste par un simple appel WhatsApp de Jean Pierre Amougou Belinga, Laurent Esso a donné son ok pour que le journaliste soit tué. Un scénario inimaginable pour qui connait Laurent Esso, personnage charismatique, pondérée, haut magistrat... Malheureusement l’opinion a cru et a validé cette fiction d’horreur. Nos enquêtes révèlent qu’en réalité, des personnes avaient intérêt à ce que Laurent Esso soit «sali», «ébranlé » avec un objectif majeur le fragiliser, mieux, «le discréditer auprès du chef de l’État qui a toujours fait confiance à ce haut commis de l’État.»
Laurent Esso est l’une des rares personnalités à avoir occupé pratiquement tous les postes stratégiques au sein du gouvernement : Ministre de la Défense, SGPRC, Directeur du cabinet civil, MINREX. «Avez-vous un jour entendu le nom de ce ministre dans une salle histoire ? Jamais. C’est donc au sommet de sa carrière qu’il va accepter prêter son nom dans une affaire de sang. Non...non. C’est gros....» Explique un cadre au MINJUSTICE. Nos enquêtes révèlent effectivement que Laurent Esso fait peur. Le garde des Sceaux est celui-là même qui pilote l’opération pour laquelle de nombreux personnalités sont indexée. Une opération pour l’éloigner du pilotage de cette opération serait donc en réalité l’objectif recherché par ceux qui ont voulu a tout prix impliquer le ministre d’Etat en Charge de la Justice. Le COVIDGATE, la CAN 2021, les affaires du Port autonome de Douala, les lignes 65 et 94 sont autant de dossier sur la table du Garde des Sceaux.
Laurent Esso est un personnage froid, inextricable. Attendu sur cette question, le patriarche Sawa ne parlera pas...il s’expliquera pas. Jeune Afrique nous a appris que dès les premiers moments, il a rassuré son mentor qu’il n’avait rien à voir avec cette horreur. J.Remy Ngono est coutumier des énormités sur le ministre de la Justice. Dans l’affaire Fombor, il avait accusé le ministre Esso d’être le commanditaire de l’assassinat, et surtout d’avoir une vidéo dans laquelle le patriarche était «au lit avec Amougou Belinga»... Face à ces énormités, le membre du gouvernement n’a jamais levé le petit doigt, il a toujours laissé les commentaires se faire. Le ministre d’État Garde des sceaux est l’objet de tous les commentaires, des discours vindicatifs, des accusations les plus grossières, pourtant.. La sortie des chefs traditionnels Sawa est venue au moins décriée un fait : l’honneur d’un patriarche jetée aux chiens.