Dans son édition du 28 octobre 2016 le Quotidien Emergence laisse entendre que le délai de 30 jours donné à Philemon Yang le Premier Ministre (PM) et à sa commission d’enquête traduit le souci du Chef de l’Etat Paul Biya de vouloir répondre à la demande du peuple.
Le journal souligne que 30 jours par ailleurs pour un accident d’une pareille envergure semblent très limites. «Il faut dire que la prescription d’un délai dans le cadre d’une enquête sur un accident ayant causé des morts en masse, est en elle-même une première», écrit-il.
Dans ses colonnes le quotidien rappelle que pour les autres catastrophes ayant frappé le pays comme celle de Nsam en 1998, il n’y avait pas eu de limite temporelle et jusqu’à ce jour les conclusions de cette enquête restent attendues.
Soulignons que cette catastrophe avait causé la mort de 250 personnes. «Cette fois-ci, Paul Biya sait qu’il est attendu au tournant, vu que le peuple lui en veut particulièrement, lui qui en amont est le responsable en chef de cette catastrophe, à cause de la vétusté à la fois du réseau routier et du réseau ferroviaire. En 34 ans de pouvoir son bilan dans ces domaines laisse à désirer, ce qui active davantage la colère des Camerounais», écrit le Quotidien Émergence.
Il faut dire que le drame du 21 octobre dernier est dû au fait qu’une buse métallique s’est effondrée plus tôt ce jour à Matomb sur la nationale n°3 de l’axe Douala –Yaoundé. Obligeant les voyageurs à se sont ruer à la gare d’où la tragédie qui fait pleurer de nombreuses familles camerounaises.