Selon Pierre-Flambeau Ngayap, Sénateur de l’UNDP, «la catastrophe d’Eséka mérite l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire», rapporte Le Messager du lundi 14 novembre 2016.
Face à la presse le samedi dernier à Bafoussam, celui qui est désormais le vice-président de l’Union des Parlementaires Africains (UPA) indique que la procédure de demande relative à cette enquête a été déposée au bureau du Sénat depuis le 3 novembre 2016.
En effet, ce sénateur de l’un des partis de l’opposition camerounaise émet des réserves sur les résultats de l’enquête menée par le Premier Ministre Philémon Yang et son équipe. Des résultats qui, selon le politique, pourraient être tronqués, peut-on lire dans le journal.
Revenant par ailleurs sur la démarche entreprise par l’UNDP, le parlementaire reste néanmoins dubitatif au sujet de la suite qui serait réservée au projet dont il est l’initiateur. Dans la même veine, Pierre-Fklambeau Ngayap souligne que «la loi permet au parlementaire d’ouvrir leur enquête à ce sujet. Mais les gens font parfois dans la prévention et l’autocensure», constate-t-il.
À côté de cela, le Secrétaire Général de l’UNDP évoque aussi l’éventualité de rompre le contrat qui l’unit au RDPC, souligne le quotidien. Le sénateur indique que «la plupart des militants conviennent que la plateforme ne profite pas à l’UNDP». Dans le même temps, Pierre-Flambeau Ngayap ne fait pas de mystère de la position de son parti au sujet de l’alternance au pouvoir.
«Il est important dans une démocratie qu’il y ait alternance. Il faut un changement des Hommes et des esprits», lance-t-il sans fioritures.