• Le drame a fait officiellement 16 morts

• La boîte de nuit est située dans un quartier résidentiel

• Plusieurs militaires font parties des victimes


C’est toujours la désolation au Cameroun au lendemain de l’explosion mortelle qui a décimé plusieurs familles. Partis pour passer un moment avec leur proche, au moins 16 personnes vont laisser leur vie au Livs Night-Club. Mais que s’est-il réellement passé dans cette boîte de nuit, pourtant située dans un quartier résidentiel ? 24heures après le drame, la seule piste qui est évoquée reste l'incendie accidentel. Rien de plus. Mais au fil des heures, d’autres indices viennent s’ajouter dans le torrent d’incertitudes.

Il y a lieu de relever que malgré la version officielle, ce n’est pas la sérénité dans l’entourage du président de la République Paul Biya. Tout d’abord, le fait que cette boîte de nuit soit située dans un quartier résidentiel, et manifestement fréquenté par des personnes d’une classe sociale relevée, suscite des interrogations.

Selon certaines révélations également, la boîte de nuit jouxte la maison de fonction du préfet du Mfoundi et à moins d'un kilomètre de la maison de fonction de Paul Atanga Nji. Même si la piste d’une attaque n’est pas encore à l’ordre du jour, officiellement du moins, il y a des raisons évidentes pour que les personnalités du pays soient animées par un sentiment de crainte.

Dans la boîte de nuit, au moment de l’incendie, il y avait plusieurs militaires dont certains sont d’ailleurs morts sur le champ. Alors l’on se demande à juste titre si ce n’est pas les militaires qui seraient visé, par qui, l’on ne saurait le dire à l’heure actuelle.

Pour d’autres, le fait que l’endroit soit scellé juste après l’incident, est révélateur.

Mais il serait judicieux que les autorités explorent toutes les pistes pour pouvoir faire la lumière sur ce drame.