Jean-Pierre Amougou Belinga n’est visiblement pas au bout de ses peines. On se demande s’il en est même au début. Tout semble indiquer que non puisque le milliardaire camerounais va passer au tribunal de Versailles pour une affaire autre que l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, selon le journal La nouvelle.
Dans sa parution numéro 689 que nous avons pu consulter, le média explique qu’il y a un « rendez-vous le 15 mai 2023 entre Olivier Mangan et Amougou Belinga.C’est la résultante d’une plainte déposée en France par Olivier Richard Mangan contre le PDG du groupe l’Anecdote et un de ses collaborateurs de la chaine de télévision Vision 4 ».
On peut lire dans les colonnes du journal que « la nouvelle n’est pas encore suffisamment relayée dans le microcosme médiatique camerounais. Mais votre journal est aujourd’hui en mesure d’affirmer que Jean-Pierre Amougou Belinga est attendu le 15 mai 2023 à 14 heures précises à la Cour d’appel de Versailles. Précisément au Tribunal judiciaire de Versailles dans sa 8ème Chambre, 3ème section, située au 5, Place André Mignot 78011.
Ceci, dans l’affaire qui l’oppose à Olivier Richard Mangan. Il lui est précisé que s’il ne peut, à cette audience, justifier du bénéfice de l’aide juridictionnelle, il sera requis du Tribunal par le ministère public qu’il fixe, en application des dispositions de l’article 392-1 alinéa 1er du Code de procédure pénale, le montant de la consignation.
Et pour une bonne préparation de l’audience, il est souhaitable que la citation et les pièces que les parties entendent soumettre au Tribunal rejoignent le dossier deux semaines au moins avant la date de l’audience du 15 mai 2023. Il faut signaler d’emblée que dans cette procédure, sont accusés, Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang, et la chaine de télévision Vision 4.
Pour ce qui est de Jean-Pierre Amougou Belinga, il lui est précisément reproché d’avoir, les 16 et 17 mai 2022, dans le temps légal des poursuites, sur le compte Facebook de la chaîne Vision 4 Télévision S.A. dont il est le président du Conseil d’administration, accessible à Mantes-La-Jolie, d’y avoir procédé à des diffamations et injures sur l’orientation sexuelle à l’encontre de Richard Olivier Mangan, en l’espèce avoir déclaré d’une part, que les familles le soupçonnaient de pratiques homosexuelles et y ont déposé des plaintes pour ces faits et d’autre part qu’il est un homme sexuellement impuissant.
Pour le plaignant, ces faits sont constitutifs respectivement des infractions de : diffamation publique en raison de l’orientation sexuelle par parole et image qui sont prévus et réprimés par les articles 32 alinéa 3, 23 alinéa1, 29 alinéa1, 42 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (Code Nantif 26545) ; injure publique en raison de l’orientation sexuelle par parole et image qui sont prévus et réprimés par les articles 33 alinéa 4, 23 alinéa 129 alinéa 2, 42 de la loi du 29 Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (Code Nantif25691) ».