Actualités of Thursday, 16 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Elections présidentielles : Paul Biya pris en flagrant délit, Maurice Kamto tient une victoire

le gouvernement camerounais a recruté une société israélienne pour manipuler lesdites élections le gouvernement camerounais a recruté une société israélienne pour manipuler lesdites élections

Les élections présidentielles précédentes ont envoyé certains membres du parti politique MRC en prison dans tout le pays. Certains ont déjà purgé leur peine et s'en ont sorti mais d'autres non particulièrement des cadres du parti. Ces derniers ont reçu des peines plus lourdes et leur procédure d'appel semblent trainer depuis des mois.

Mais l'on apprend ces derniers jours que les élections pour lesquelles ces derniers ont envoyés en prison, celles de 2018, auraient été manipulées par le gouvernement camerounais. Ces informations sont une exclusivité du lanceur d'alerte Boris Bertolt qui a découvert le pot aux roses.

En effet, la rédaction de Camerounweb a appris que le gouvernement camerounais a recruté une société israélienne pour manipuler lesdites élections de 2018, pour désinformer l'opinion publique et pour discréditer les lanceurs d'alerte sur les réseaux sociaux.

« C’est un nouveau scandale qui implique une société israélienne dans les manipulations électorales. Cette fois-ci, le Cameroun est clairement cité. Étonnant ? Non. Car depuis des mois je dénonce déjà des manipulations de l’opinion publique camerounaise sur les réseaux sociaux. Mais cette fois ci, il y a un nom, la société israélienne : TEAM JORGE entre les mains d’anciens officiers de l’armée de israélienne, Tsahal et du Mossad.

L’enquête a été révélée par un consortium de journalistes appartenant au consortium Forbidden Stories. Manipuler une élection présidentielle, Casser la crédibilité d’un lanceur d’alerte, lancer une campagne de dénigrement sur un concurrent, faire monter l’une ou l’autre fake news, et même, faire reculer la date d’une élection africaine… Dans le cadre du projet «Story Killers», une équipe de journalistes d’investigation coordonnée au sein du collectif Forbidden Stories a enquêté sur les mercenaires de la désinformation. Tapis dans l’ombre, ceux-ci tentent d’influencer les opinions publiques sur les réseaux sociaux, et/ou à l’aide du cyber-espionnage, agissent au sein du monde politique et de celui des affaires.

Très prudents, les employés de Team Jorge refusent de livrer des informations précises sur leurs opérations. Ils annoncent toutefois avoir permis le report d’une élection dans un pays d’Afrique via une campagne d’influence massive et se vantent d’avoir travaillé sur « 33 campagnes présidentielles, dont 27 ont été couronnées de succès », d’après l’enquête. Parmi les pays cités : Le Cameroun, le Kenya, le Soudan, le Nigéria.

Au Cameroun, la présidentielle de 2018 remportée par Paul Biya et les campagnes massives de désinformation et de construction de la haine tribale qui en ont suivi pour faire passer Maurice Kamto comme le candidat des Bamileke. Des faux profils publient leurs soi-disant opinions, écrites par l’intelligence artificielle dans l’espoir d’influencer le plus d’internautes possibles. Puis les messages deviennent viraux.

Par la suite, TEAM JORGE s’est attaquée aux lanceurs d’alerte en tentant de les discréditer à travers des FAKE NEWS. Début janvier 2023, le système exploitait 39 213 faux profils différents, consultables dans une sorte de catalogue. Les sujets sont artificiellement amplifiés sur les réseaux sociaux via l’usage de milliers de faux comptes et l’envoi de millions de SMS. Pour semer la discorde, l’agence a développé une plateforme, Aims, qui permet de fabriquer des avatars : des gens qui n’existent pas, mais qui disposent d’une apparence réelle sur Internet et de centres d’intérêt crédibles.

Plus encore, des brèves diffusées sur le Cameroun clés en main sur BFM TV. Leur complice au sein de la boîte, le journaliste Rachid M’Barki qui présentait le journal de minuit après 22h Max. Chaque brève pouvait coûter 3000 Euros soit près de 2 millions Fcfa.

Cette discrète entreprise israélienne serait dirigée par Tal Hanan, un ancien des forces spéciales israéliennes »
révèle Boris Bertolt.