On attribue au leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya des pratiques spirituelles poussées et suffisamment solides pour durer au pouvoir. Depuis son installation dans le fauteuil présidentiel, Paul Biya n’a plus jamais quitté le palais d'Etoudi.

On se rappelle que Paul Biya est devenu président de la République le 06 novembre 1982, après la démission du président Ahmadou Ahidjo. Au moment de son accession à la magistrature suprême, Paul Biya était le premier vice-président du comité central de l'Unité nationale camerounaise (UNC) et membre du bureau politique dudit parti.

Aujourd’hui, le chef de l’État est vieux. Du haut de ses quatre-vingt-dix (90) ans, Paul Biya ne peut plus se mouvoir comme quand il était encore dans la fleur de l’âge. Sa succession est le sujet de toutes les discussions depuis plusieurs années maintenant.

Et le moment idéal semble être arrivé. Son fils Emmanuel Franck Biya est fortement pressenti pour prendre sa place à la tête du parti et se présenter à l’élection présidentielle de 2025 qui s’annonce tambour battant.

La tâche ne sera pas du tout aisée, surtout qu’il existe aussi la possibilité que des gens ayant servi Paul Biya depuis des années, décident le moment venu de profiter du retrait du "vieux lion" pour monter davantage au sommet de l’échelle.

Parmi ceux-là, il y a l’actuel ministre d’État et secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, le directeur du cabinet civil de la présidence Samuel Mvondo Ayolo, etc. C’est justement la raison pour laquelle Emmanuel Franck Biya doit être paré à toute éventualité.

Le journaliste Rémy Ngono croit savoir qu’il se prépare spirituellement comme son père Paul Biya l’aurait fait pour faire face à toute adversité. La source informe sur les réseaux sociaux qu’un « marabout fait marcher Emmanuel Franck Biya avec les attributs de chef d'État sur le fleuve Sanaga en pleine nuit ».

La vidéo dans laquelle Rémy Ngono donne plus de détails est publiée ci-dessous. Les internautes l’apprécient beaucoup, comme cet étranger qui regrette que son pays n’ait pas quelqu’un comme Rémy Ngono pour leur faire ces révélations croustillantes.

« Bonjour cher grand monsieur. Je suis Centrafricain mais j'aime bien votre dévouement dans ce que vous exercez. J'aurais souhaité voir un journaliste de votre envergure chez nous. Malheureusement. Bon courage », écrit-il en commentaire de la vidéo.