Une correspondance signée du Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh en date du 27 janvier 2023 indique que le Chef de l'Etat a marqué de son accord une enquête sur les circonstances de l'assassinat de Martinez Zogo soit plusieurs jours après la découverte du corps du journaliste enlevé six jours plus tôt. Boris Bertolt fait une mise au point concernant cette correspondance.
« Dans une lettre en circulation, le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh fait savoir au secrétaire d’Etat à La Défense, Gallax Yves Landry Etoga que ses services ont été désignés par Paul Biya pour conduire l’enquête sur la mort du journaliste, Martinez Zogo. En collaboration avec les services de la police. La lettre est datée du 27 janvier 2023.
En réalité, ce n’est pas à cette date que l’enquête a commencé soit 10 jours après le décès du journaliste Martinez Zogo. L’enquête avait commencé dès le signalement de l’enlèvement.
Il se passe simplement comme je l’avais annoncé que la police qui était la principale unité en charge de l’investigation parce que détenant également les caméras de surveillance a fait savoir à Paul Biya qu’elle ne souhaitait pas conduire cette enquête seule. Souhaitant une commission spéciale ou mixe et de préférence que l’enquête soit confié à la gendarmerie afin que le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé ne puisse pas être accusé d’impartialité. Car Martinez Zogo était en conflit avec Jean Pierre Amougou Belinga, Le patron de Vision 4 qui lui même a des antécédents avec le DGSN.
La police et la gendarmerie devront donc désormais partager leurs informations et mener les investigations conjointement. Y compris les auditions qui sont se poursuivent. »