Actualités of Tuesday, 17 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Enquête sur la Ligne 94 : Motazé a frappé fort, Ferdinand Ngoh Ngoh et Samuel Mvondo Ayolo enfin démasqués

ce sont les fonctionnaires de leurs services qui mettent les bâtons dans les roues de l'enquête ce sont les fonctionnaires de leurs services qui mettent les bâtons dans les roues de l'enquête

Plutôt qu'eux même directement, ce sont les fonctionnaires de leurs services qui mettent les bâtons dans les roues de l'enquête prescrite par Paul Biya lui-même.

En effet, les fonctionnaires du Secrétariat Général de la Présidence de la République et ceux du Cabinet Civil de Paul Biya refuseraient de se faire auditionner dans l'enquête sur la ligne 94, rapporte Boris Bertolt.

« Dans le cadre de l’enquête prescrite sur les chapitres 94 et 65 par Paul Biya depuis janvier 2022, pour l’instant les gros poissons n’ont pas encore été auditionnés.

Dans les documents du ministère des Finances et du ministère de l’Economie, si ces lignes ont permis de mener des opérations spéciales et spécifiques à l’échelle intérieure et internationale, les plus gros consommateurs de cette ligne sont à la présidence de la République notamment au Cabinet civil et au secrétariat général.

Ainsi, c’est sur ces lignes que les budgets du 20 mai sont décaissés. Les voyages de Chantal Biya. L’achat des Mayback de Paul Biya. Les cadeaux à certains invités spéciaux. Ou encore l’argent pour les chantiers de la CAN 2019. Certains aménagements au secrets général de la présidence de la République. Seulement sur 10 ans le secrétariat général de la présidence de la République, dirigé par Ferdinand Ngoh Ngoh a consommé 124 milliards Fcfa.

Problème aujourd’hui, dans le cadre de l’enquête, les fonctionnaires de la présidence de la République qui ont pourtant reçu l’essentiel des fonds débloqués sur ces lignes refusent de se faire auditionner.

Ils arguent que l’argent que la présidence de la République a reçu c’était “ les fonds de souveraineté “. Pourtant l’enquête a été prescrite par Paul Biya »
explique Boris Bertolt