« Paul BIYA / 1982-2022 : 40ans de pouvoir et un développement tout azimut.
Avant, Quand on stoppait un taxi il suffisait de dire « déposez moi au Lycée svp » et le conducteur vous prenait sans poser de question. Aujourd’hui ce serait absurde, tellement il y en a dans la ville, Il faudrait préciser lequel. Oui, depuis 1982, les choses ont évolué, dans le domaine de l’éducation c’est un grand et long saut. Les enfants ne font plus des dizaines et des dizaines de kilomètres pour avoir accès à l’éducation. Les écoles publiques sont partout dans le pays, les lycées aussi. Et avec la libéralisation du secteur les établissements privés se multiplient à tous les niveaux ; maternel, primaire, secondaire et supérieur, avec possibilité d’établissement professionnels spécialisés. L’offre est donc complète, il y a une université d’Etat dans chaque région du Cameroun avec des écoles professionnelles rattachées. Oui on ne se pose pas de question l’évidence est là, le renouveau est venu avec la ferme ambition de vulgariser et professionnaliser l’éducation, le résultat est là.
Certains viendront vous faire les débats sur la qualité et la quantité. Prétendant que la quantité est là, les écoles sont partout, mais pour quel système éducatif, pour quel suivi et quel matériel ? Ne vous laissez pas distraire, avant de rendre parfait il faut d’abord au moins que les écoles existent et partout, a quoi servirait que nous ayons les meilleurs écoles et les meilleures universités dans les capitales pendant que dans l’arrière pays, on doit faire des déplacements énorme pour avoir accès à l’éducation. Pourquoi avoir une université en tête dans les classements mondiaux, pendant que certaines Régions n’en ont pas ? C’est la même politique qu’on peut observer dans d’autres secteurs. Regardons la santé, avant nous avions justes quelques hôpitaux dans le pays, avoir accès à certains soins était synonymes de long voyage, maintenant, nous avons des hôpitaux de toutes catégories et partout dans le pays. Le gouvernement a aussi permis la création des centres de santé privé, pour encourager et accompagner les initiatives et investissement privés et aussi multiplier l’offre aux soins pour les populations, quand on se renseigne, avant 1982 c’était tout autre chose (demandez à coté si vous voulez). Comme je vous l’ai déjà dis, on viendra poser le problème de qualité et d’équipement. Oui il est très important, mais ce qui est là est déjà bien. On ne va pas une fois de plus, avoir un hôpital hitech, hautement équipé à Yaoundé, pendant qu’à Baham on ne peut pas avoir droit à une perfusion ou un pansement. Nous devons améliorer la qualité dans nos hôpitaux mais, c’était d’abord important qu’on ait le minimum partout.
Regardons ensemble, nous verrons qu’il en est de même dans plusieurs autres domaines. Vous savez qu’avant dans plusieurs villes on ne parlait pas de délestage ? Vous savez pourquoi ? Et bien, c’est parce qu’il n’y avait pas d’installation électrique, le gouvernement a opter pour une politique de large couverture électrique, nous n’avons pas encore atteint le max, mais nous sommes au Cameroun à 65% de couverture, rappelons quelques chiffres, le Nigéria est à 55%, le Burkina Faso : 19%, le Rwanda : 46%... évidemment il y a aussi des pays à 100% surtout en occident, mais, j’ai pris ceux qui ont plus ou moins notre profil et qui pour le cas du Nigéria sont plus développés que nous. Si vous jetez un regard dans plusieurs domaines, vous verrez que le renouveau est resté fidèle à sa logique qui montre ses soucis d’équité et d’égalité entre les zones du pays et les citoyens, pour un développement azimut.
On ne saurait quitter sans faire une autre « petite » observation, avant dans nos villes, quand on parlait de boulangerie c’était les grecques (Oh, Takis, Papadoupoulos, bah Acropole et autres ), quand on parlait supermarchés c’était pour les français et autres étrangers, les stations services n’en parlons pas seulement les durs noms de mbeng, même l’au minéral c’était tangui et ses frère contrex et autres, le papier hygiénique et les mouchoirs c’était les occidentaux, je vous épargne de tout le reste le lait, les boissons et tout le reste. Regardons aujourd’hui ensemble. Le renouveau a fermé beaucoup de société inutiles et a favorisé l’entreprenariat des locaux, nous avons des supermarchés Dovv, Santa lucia, Fontana et bien d’autres, nous avons des station Bocom, Green oil, Nepturne… et leur marques de gaz qui vont avec. Nous avons des entreprises locales dans plusieurs secteurs qui était exclusifs aux étrangers, et…c’est bien, non, c’est même très bien. Même les hôtels vous pouvez vous-même en citer. On est plus obligé de consommer une marque d’eau minérale étrangère, bref, le président dans sa politique a permis aux camerounais d’être eux même maîtres du commerce et de l’investissement dans leur pays.
En ce qui concerne les libertés d’associations et individuelles c’est simple, il suffit de voir le nombre d’églises, le nombre d’associations, le nombre de partis politiques et le nombre d’organes de presse au Cameroun. Et pour la liberté d’expression, n’allez pas loin, prenez votre télécommande et mettez équinoxe Tv vous aurez la réponse. Vive le renouveau ! »