Ces dernières semaines sont mouvementées pour le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o. Il occupe principalement l’espace médiatique et son nom est présent dans toutes les discussions. La menace et la violence sont les deux choses pour lesquelles il est beaucoup plus cité depuis quelques jours. Il s’agit de l’affaire qui l’oppose avec Marlène Patience Emvoutou qui a presque failli devenir présidente de la Fédération camerounaise de football à une époque donnée.

À propos de Marlène Emvoutou, c’est l’une des Camerounaises qui n’ont pas leur langue dans la poche. Elle dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Mais surtout, il ne faut pas lui déclarer la guerre si elle a des dossiers sur vous. Samuel Eto’o est en train de l’apprendre à ses dépens.

Depuis quelque temps maintenant, la fille de Mendo Ze fait des révélations sur la vie privée de son compatriote. Autant de secrets brisés qui ont fini par faire réagir Samuel Eto’o le concerné. Il s’est lancé à sa poursuite en quelque sorte.

« Mes chers amis, c’est avec une grande stupeur que j’ai découvert sur la page Facebook officielle de monsieur Samuel Eto’o que ce dernier s’était rendu devant mon domicile en France, avait pris le soin de faire une photo qu’il a publiée avec une menace explicite », a écrit Marlène Emvoutou sur le même réseau social cité.

Par conséquent, dit-elle, « nous avons pris le soin de verser cette énième menace auprès des forces de sécurité françaises qui sont informées que des personnalités très haut placées au Cameroun veulent attenter à ma vie. Je ferai un direct dans les prochaines heures pour vous informer sur les contours de cette scabreuse affaire ».

Dans la foulée, le lanceur d’alerte Boris Bertolt est monté au créneau, faisant savoir que le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé a reçu 28 plaintes contre Samuel Eto’o depuis 2023. Ces plaintes sont pour la plupart pour escroquerie, abus de confiance, filouterie d’hôtel et filouterie de loyer. En réponse à tout cela, une note a été envoyée à l’attention du chef de l’État Paul Biya.