Curieusement, tous les moyens sont devenus bons pour se faire de l'argent au nom de l'État. Les autorités qui collaborent avec Paul Biya ne montrent plus aucune limite lorsqu'il est question de leur bien-être ou s'il faut assurer leur retraite ou encore l'avenir de leurs progénitures. Joseph Fouda est pointé du doigt.

Le proche du président de la République doit être dépité de voir ses dossiers affligeants étalés sur les réseaux sociaux. Mais toujours est-il que sa culpabilité soit prouvée dans cette affaire rocambolesque.

Selon le journaliste et lanceur d'alerte Boris Bertolt, le contre amiral, Joseph Fouda qui est connu pour être le conseiller spécial du chef de l'État Paul Biya, est impliqué dans un scandale. Mais lequel justement.

La source parle d'une escroquerie et d'un trafic d'influence autour du président de la République. Le montant évoqué pour ces faits répréhensibles est de 170 millions de francs CFA.

C'est la somme que Joseph Fouda aurait tiré de ses manigances qui pourraient, si elles sont prouvées, le conduire directement aux portes de la principale prison de Yaoundé, Kondengui.

On définit le trafic d'influence comme étant une infraction pénale qui est destinée à tirer un avantage conséquent de son influence réelle ou supposée auprès d'une autorité publique ou d'un organisme privé pour obtenir des faveurs, des avantages ou des décisions favorables pour soi-même ou alors pour autrui.

C'est-à-dire que le trafic d'influence fait à terme une ou des victimes qui peuvent vouloir justice auprès des autorités. Le trafic d'influence est réprimé par le Code pénal, qui prévoit des peines de prison et des amendes pour les personnes qui sont reconnues coupables du fait. La pratique est souvent associée à des actes de corruption et est considérée comme un abus de position ou de pouvoir qui porte atteinte à l'intégrité et à l'impartialité des institutions publiques ou privées.

Joseph Fouda pourrait très rapidement se retrouver dans de beaux draps, s'il ne l'est pas déjà. Affaire à suivre avec beaucoup d'intérêt.