Au milieu de l'obscurité et des complications que connaissent le dossier Amougou Belinga et Bruno Bidjang, Jean Crépin Nyamsi appelle à la retenue générale pour les confrères journalistes.

S'inspirant de ses connaissances juridiques et judiciaires, il préconise la lucidité et le calme pour les journalistes qui couvrent les enquêtes tout en appelant les uns et les autres à plus de rigueur dans le traitement de ces types d'informations.

Il indique que : « une convocation n'est pas une condamnation. Je reste lucide et j'attends la suite. Les services de renseignements ont les informations que nous n'avons pas et les journalistes Camerounais sont sur les réseaux sociaux pour s'informer comme nous.

À l'heure actuelle, les journalistes devaient être devant les lieux de détention de Bruno Bidjang et son Patron afin de donner les informations fraîches et crédibles au peuple.
Ils sont au Cameroun et bip la France pour avoir la bonne information sur l'arrestation du milliardaire Amougou Belinga.

Les gars, moi aussi je cherche l'information comme vous. Je vous prie de laisser mon téléphone en paix. Donc mes amis journalistes ne regardent pas souvent les séries policières à la télé ? Chaque fois un homme influent est interpellé, les médias campent devant les lieux et font les directs toutes les 30 minutes.

Au Cameroun, les journalistes veulent voir leurs enfants grandir et ont peur des voitures noires actuellement. Résultat des courses, aucun journaliste au Cameroun n'a la bonne information.

NB: Une convocation n'est pas une condamnation. Amougou et Bidjang peuvent sortir de là ce soir et la gesticulation sur les réseaux sociaux n'aura rien donné. Seul le résultat définitif peut donner lieu à un soulagement définitif avec les noms des coupables ».