L’organe en charge des élections a convié les acteurs de l’administration en charge des questions de sécurité, ainsi que les candidats ce jour à son siège à Yaoundé.
La sécurité, grande inconnue de la prochaine élection présidentielle, était à l’ordre du jour d’une réunion de haut rang qui s’est tenue ce jour au siège d’Elections Cameroon (Elecam). Les responsables d’Elecam ont réuni les candidats, tous représentés par leurs porte-paroles, le représentant du DGSN et Yves Landry Galax Etoga, le secrétaire d’Etat à la défense en charge de la Gendarmerie nationale. Les différents partis engagés dans la course à la présidence ont été informés des détails du dispositif sécuritaire qui sera mis en place le 7 octobre prochain.
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La réunion s’est déroulée à huis-clos. Mais, selon certaines indiscrétions des centaines d’élèves officiers seront déployés dès le 25 septembre prochain à travers le territoire national, pour assurer la sécurité des acteurs du scrutin du 7 octobre prochain. Sur le point de la crise anglophone, le SED et Elecam sont revenus sur la question des centres de vote (qui vont réunir plusieurs bureaux de vote), option adoptée par les responsables de cette institution et de l’administration, pour garantir la tenue du scrutin malgré le climat de tension qui y prévaut. Une solution pas forcément du goût de certains partis politiques, qui n’ont pas manqué de s’en offusquer.
« Le SDF part très déçu de cette réunion à cause de la situation dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest, et nous pensons que les autorités n’ont pas pris les dispositions pour permettre aux Camerounais dans ces zones de pouvoir voter librement le chef de l’Etat, car on continue à parler des centres de votes, ce qui implique que des gens vont parcourir des distances de 20-30 km pour aller voter dans une situation d’insécurité. Le SDF est très inquiet », affirme Jean Tsomelou, secrétaire général du Social democratic front.
La concertation de ce lundi était une bonne initiative de l’avis de la majorité des acteurs, même si tous ont déploré l’absence du ministre Paul Atanga Nji de l’Administration territoriale ou de son représentant.
Au final, l’on retient que le scrutin se déroulera effectivement dans l’ensemble du pays. C’est du moins l’assurance d’Elecam.