Actualités of Thursday, 20 September 2018

Source: agora-mag.net

Etoudi 2018: le financement de la campagne divise l’opposition

La première partie du financement est évaluée à 15 millions de F CFA La première partie du financement est évaluée à 15 millions de F CFA

Quinze millions de F CFA par candidat. C’est la première partie du financement des campagnes électorales, qui met les candidats en désaccord total.

Les représentants des candidats en course pour le fauteuil présidentiel ont été convoqués le mercredi 19 septembre 2018 par le « Ministre de l’Administration Territoriale » Paul Atanga Nji, afin de venir chercher leur argent de campagne.

En raison de cette campagne présidentielle qui débute dans quelques jours, le gouvernement par son institution le « Ministère de l’Administration Territoriale » (MINAT), a ainsi proposé un montant de 15 millions de F CFA aux candidats en lice à la magistrature suprême.

Mais ce budget de campagne est en train de diviser davantage l’opposition camerounaise. Trois partis se sont farouchement opposés à ce montant. C’est le cas du représentant du « Mouvement pour la Renaissance du Cameroun » (MRC) en la personne d’Alain Fogue qui a catégoriquement rejeté cet argent. « Le budget de la campagne présidentielle c’est 15 milliards. Comment expliquer qu’on donne 15 millions d’avance pour les campagnes individuelles.

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C’est insignifiant, pourtant la caution elle, coûte 30 millions » déclare-t-il.
Le représentant du « Peuple Uni pour la Rénovation Sociale » (PURS) a également décliné l’offre, y compris celui envoyé par le pasteur Franklin Ndifor.

Par contre, les représentants respectifs du « Social Democratic Front » (SDF) et du parti UNIVERS, n’ont pas hésité à prendre les 15 millions, estimant que « ceci servira néanmoins à se déployer sur le terrain pour un début »
A cet instant, l’on attend les justifications officielles du rejet de ce financement. Mais dans les réseaux sociaux plusieurs réactions défilent déjà.

Si certains estiment déjà que ceux qui ont pris cette soit disant première « avance », sont des pions de la formation au pouvoir, d’autres croient que la misère dans laquelle se trouve les postulants à la présidence de la république y est pour beaucoup.