La rencontre de jeudi le 06 septembre au Palais des congrès de Yaoundé avait pour but de s’accorder sur la conduite à tenir avant, pendant et après les élections d’octobre prochain.
Respect des lois et règlements établis, sauvegarde de la paix et de l’unité nationale et le rejet de la violence sous toutes ses formes sur l’étendue du territoire. Voilà le résultat de la septième concertation tenue sous le thème Rôle des acteurs du processus électoral pour une élection réussie. Cette septième concertation nationale entre ELECAM et les autres acteurs du processus électoral, a connu la présence des membres du gouvernement, des corps diplomatiques et assimilés, des membres de la Société civile, les religieux, les autorités traditionnelles, les médias et les autres invités venus s’accorder pour permettre une meilleure organisation des élections d’octobre 2018. Cette concertation avait pour objectif, l’établissement consensuel d’une conduite propre et honnête à mettre en pratique et à suivre pendant la période pré-électorale, électorale et post-électorale.
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C’est donc un code de bonne conduite adopté de façon consensuelle par tous les acteurs du processus électoral qui ont répondu présent. Ils se sont accordés pour reconduire le code de septembre 2011 et ont promis par la suite de régler les der- niers détails avec ELECAM. Ainsi, l’on retient que toutes les parties prenantes à la concertation s’engagent à respecter les lois et règlement de la République avant, pendant et après le vote du 07 octobre prochain. Tous sont aussi partants pour préserver la paix sociale en rejetant toutes formes de violences verbales ou physiques et en jouant leur partition pour mettre un terme aux atrocités des séparatistes et de la fameuse nébuleuse Boko Haram. Le code de bonne conduite oblige donc à faire preuve de retenue dans les discours. En ce qui concerne les médias, ceux-ci ont été appelés à éviter tout traitement partiel de l’information à l’égard des acteurs politiques. Ce document engage aussi les acteurs à respecter le résultat des urnes proclamés par le Conseil Constitutionnel.
L’ambiance qui régnait sur les lieux et le nombre extraordinaire d’acteurs ayant pris part à cette concertation laisse croire que chaque parti poli- tique, la Société civile, les religieux et autres veulent mettre leur contribution dans la construction du cli- mat d’apaisement qui devrait entourer l’élection du prochain président de la République du Cameroun. En clôturant cette septième concertation, le président du conseil électoral d’Elections Cameroon, Enow Abram’s Egbe dans son discours a rassuré tous les acteurs présents qu’ELECAM fait et fera tout pour assurer la transparence, la sincérité et la régularité des résultats des votes pour les Camerounais. Il a aussi assuré en ce qui concerne les bureaux de vote dans les casernes militaires, les commissariats et les chefferies traditionnelles qu’ELECAM a pris toutes les dispositions et qu’aucun bureau de vote ne sera dans lesdits endroits.
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Il faut retenir que six autres concertations avaient déjà eu lieu, tout ceci dans le but d’effacer toutes les zones d’ombre sur l’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2018. Cette septième concertation qui semble être la dernière, la plus attendue et la plus importante a donc mis fin à toutes les rumeurs qui parlaient de fraude et a rassuré en même temps les neuf candidats en liste pour le fauteuil d’Etoudi, malgré le mécontentement de certains qui n’ont pas attendu pour le montrer.