Ça brule pour l’arrestation de Ferdinand Ngoh Ngoh. Le mandat d’emmener établi par le Tribunal criminel spécial (TCS) n’a pas échappé aux médias nationaux et internationaux.
Il ne se passe plus un seul jour sans que le sujet ne soit débattu sur la place publique. Et pour cause, l’homme à la punk n’est pas un petit morceau dans les rouages du régime de Yaoundé en place depuis quarante (40) ans.
Le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh est dans de beaux draps. Depuis plusieurs jours maintenant, on annonce son arrestation imminente, lui qui était considéré comme un élément intouchable.
Un mandat d’emmener a été introduit après la décision du président de la République Paul Biya de le faire auditionner à des fins de l’enquête relative au scandale de la gestion des fonds Covid-19.
Plusieurs ministres du gouvernement ont été déjà auditionnés et ils ont laissé savoir que Ferdinand Ngoh Ngoh les a obligés à exécuter « les hautes instructions ».
Pour l’instant, l’homme à la punk est libre de ses mouvements au palais d’Etoudi. Mais l’interpellation ne devrait pas tarder à arriver si on se fie aux propos du journaliste camerounais Michel Biem Tong.
Une source sécuritaire a avoué à ce dernier que « Ferdinand Ngoh Ngoh, l’homme des Israéliens, sera capturé au courant de la semaine qui commence ce lundi (24 octobre 2022, ndlr) ».
Un autre média a parlé du sujet. Il s’agit du journal l’Avenir qui est un hebdomadaire panafricain bilingue d’informations générales. Dans sa parution du 24 octobre 2022, il a placé à sa manchette : « Sérail : La nouvelle République se prépare ».
Dans les grandes lignes utilisées pour résumer le contenu de l’article, L’Avenir écrit : « En ordonnant la finalisation dans l’urgence de l’enquête sur la gestion des fonds covid-19, le président de la République prouve que c’est lui qui gouverne bel et bien le Cameroun.
Par ailleurs, une transition apaisée se prépare progressivement au sommet de l’Etat.
Dans la même veine, vers la libération des prisonniers politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
Bientôt le lancement des arrestations spectaculaires des prévaricateurs des fonds publics ».