L'affaire opposant la Direction générale des impôts (DGI) à l'homme d'affaires et PDG du groupe l'Anecdote et de Vision 4 télévision Jean-Pierre Amougou Belinga a mis en lumière de nouvelles méthodes de gestion du pouvoir au Cameroun.
En guise de petit rappel, le chef de l'Etat conteste les largesses fiscales accordées à Jean Pierre Amougou Belinga notamment par le dégrèvement de 8,99 milliards de francs et le gel d'un recouvrement de 17,8 milliards en faveur de ses entreprises. Il ordonne au ministre des finances et son collègue de la justice le respect de la loi dans le traitement des dossiers concernant les inspecteurs des impôts. C'est révélation du confrère Kalara dans sa Une du 13 septembre 2022.
Revenant au vif du sujet, la correspondance adressée par Ferdinand Ngoh Ngoh au ministre des finances Louis Paul Motaze, le SGPR n'a plus employé le terme 'sur hautes instructions du Chef de l'Etat' mais une tout autre formule bien plus directe ayant un sens plus coercitif.
En effet, le SGPR a écrit 'Sur ordre du Chef de l'Etat'. De ce fait, l'on se demande si les Hautes Instructions du Chef de l'Etat ont disparu ou du moins si une nouvelle formule aurait été trouvée.
Mais au-delà de ces formules c'est le pouvoir de Ferdinand Ngoh Ngoh qui suscite les interrogations. Les hautes instructions du Chef de l'Etat lui concédait un certain standing visiblement bien au-dessus du Premier Ministre.
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