• La fin est proche, très proche pour Ferdinand Ngoh Ngoh

• Paul Biya aurait lâché son protégé d'en temps

• Les cartes sont redistribuées à Etoudi


La fin est proche, très proche pour l'actuel Secrétaire Général de la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. Ce n'est pas nous qui l'affirmons gratuitement, c'est plutôt ce que laisse présager les récents développements le concernant.

Plus encore, il n'est plus protégé par le Chef de l'Etat Paul Biya. Ce dernier lui aurait ôté sa protection et parallèlement jeté en pâture à ses détracteurs.

Contexte

Les nombreuses instructions du président de la République, répercutées par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh ont fait croire à certains analystes politiques et opinions au sens large que ce dernier serait très proche du fauteuil présidentiel.

Ferdinand Ngoh Ngoh faisait partie des personnalités les plus redoutées de la République après le chef de l’Etat. L’homme qui faisait de l’ombre au premier ministre et qui se permettait de remonter les bretelles aux ministres de Paul Biya était pressenti à Etoudi après son maître. Jeune Afrique qui suit de près les mouvements de Ferdinand Ngoh Ngoh l’avait d’ailleurs surnommé « Monsieur le vice-président ».

L'avenir

Quelle est donc la place du puissant Ferdinand Ngoh Ngoh dans cette succession au vu de tous les évènements s'étant déroulés depuis le retour aux affaires du chef de l'Etat Paul Biya ?

Les très « hautes instructions du chef de l’Etat », qu’émettait Ferdinand Ngoh Ngoh ont diminué de manière soudaine à la surprise de plus d'uns. La situation la plus flagrante est son audition au Tribunal Criminel Spécial (TCS) dans le cadre de la gestion des Fonds Covid. Mais bien avant cette audition, la venue de Macron avait jeté la pierre dans la marre.

D'autres faits viennent s'ajouter. En effet, Paul Biya aurait rejeté sa proposition de nomination de Daniel Mongue Nyamsi, actuel chef secteur des Douanes du Sud-Ouest, au poste de directeur général des Douanes, un dossier porté par le secrétaire général de la Présidence de la République, révèle en premier Boris Bertolt avant d'enchainer avec un complot du SGPR contre le Directeur du Cabinet Civil, Mvondo Ayolo.

Ces évènements semblent plébisciter la théorie selon laquelle Paul Biya aurait lâché le tout puissant Ferdinand Ngoh Ngoh.

Succession

D'après nos confrères de "Infos Cameroon", le président de la République aurait confié la gestion du pays à Ferdinand Ngoh Ngoh le temps que son fils aîné prenne la main en matière de gestion de la chose publique. Conseiller de son père sans statut officiel, Emmanuel Franck Biya avait donc pendant de longues années, échappé à la lumière.