Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko apparemment n'ont toujours pas compris qu'ils ne sont plus des VIP et que la récréation est terminée. A la prison civile de Kondengui, les nouveaux détenus mènent plutôt une vie de luxe loin des réalités du milieu carcéral.

De la réfection de leur cellule, à l’usage des téléphones portables sans oublier les visites illimitées, c’est plutôt la belle vie pour Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko inculpés dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo.

Sur la toile, on réclame justice pour le journaliste assassiné. Pour Jorel Jacques Zang, « il est temps que les prisonniers fassent du bruit pour se faire attendre des autorités qui, pour calmer les tensions seront dans l'obligation de prendre des dispositions claires pour les ramener (Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko, ndlr) un peu sur terre. »

Ce mardi, le Commissaire du Gouvernement a fait une descente musclée dans les cellules des deux détenus et a lancé une fouille contre Amougou et Eko Eko.

« Il est vrai qu'on leur a retiré leurs téléphones pour l'instant mais cela n'est pas du tout suffisant car ils doivent être traités comme tous les prisonniers », indique le lanceur d’alertes.

« Voilà la raison principale pour laquelle les prisonniers doivent faire des mouvements d'humeur pour protester contre "leur traitement de privilégiés" car seuls les prisonniers peuvent stopper la fin de leurs privilèges », précise-t-il.

« Soit les privilèges sont pour tous. Soit personne n'en bénéficie. Point final. Au final les garder à Kondengui est une très mauvaise chose car c'est une prison sous l'autorité du MINJUSTICE qui est proche d’Amougou. Donc soit vous les envoyez à la prison du SED sous l'autorité du ministère de la défense qui n'est pas la cour du roi peto comme Kondengui. Vous sifflez la fin de la récréation à Kondengui et de manière définitive et à ce niveau les autres pensionnaires de tous les quartiers de cette prison ont du pouvoir », recommande-t-il.