L’affaire de l’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo occupe une grande partie de l’attention de l’opinion publique. Sans en détourner le regard, le gouvernement présidé par Paul Biya gère les autres dossiers chauds du moment.
Le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya a signé un décret, comme on peut le voir dans la communication faite mercredi le 22 février 2023 par la présidence de la République.
On peut lire que Paul Biya, vu la Constitution, les lois et les décrets qui régissent le secteur, décrète que « sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après à l'hôpital général de Garoua : directeur général : Monsieur Hamadou Ba et directeur général adjoint : Monsieur Bello Figuim ».
« Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur. Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d'urgence puis inséré au journal officiel en français et en anglais », lit-on.
L'hôpital de Maroua est un hôpital public à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord. Il est organisé en départements et service.
On sait qu’il y a là-bas un département de médecine, de chirurgie et spécialités apparentées, d'appui au diagnostic et au traitement, un service de gynécologie-obstétrique, de pédiatrie et néonatalogie et les services des urgences et consultations externes.
Il y a quelques années, le service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital en question s'est doté d'un centre de prise en charge des fistules obstétricales.
Sans oublier qu’en 2021, le département d'appui au diagnostic et au traitement en son centre régional d’imagerie médicale a reçu un kit de radio numérique et un scanner.
Ce décret portant nomination du directeur général et du directeur général adjoint de l’hôpital général de Garoua va permettre de renforcer la gestion de l’infrastructure et de trouver des mesures adéquates pour offrir des soins de santé de qualité aux patients, de quoi rendre ces derniers enthousiastes et fiers.
Une autre décision très attendue par les populations et qui n’a rien à voir avec le secteur de la santé, c’est l’autorisation du président Paul Biya à auditionner certains ministres pointés du doigt dans l’affaire Martinez Zogo.
Il s’agit par exemple du ministre des Finances Louis-Paul Motaze qui aurait offert plusieurs marchés louches à Jean-Pierre Amougou Belinga et le ministre de la Justice, Garde des sceaux Laurent Esso qui aurait demandé à Jean-Pierre Amougou Belinga de tuer le directeur général de la radio Amplitude FM.