Actualités of Monday, 12 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Frayeur : de dangereux ambaboys annoncés morts refont surface avec des armes gros calibre

La guerre dans le NOSO La guerre dans le NOSO


• La guerre en Ambazonie n’est visiblement pas encore finie

• Les combattants ne se laissent pas faire

• Des ambaboys annoncés hors-jeu reviennent à la charge

Les affrontements meurtriers dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) inquiètent beaucoup les populations camerounaises et les observateurs de la scène politique nationale. Les rebelles, surtout leurs leaders, se font rarement avoir par les éléments de l’armée qui font pourtant feu de tout bois pour les neutraliser.

Très généralement, les tentatives de les appréhender ou les tuer sont soldées par des échecs, même si par moments, certaines têtes d’Ambaboys tombent dans les mailles des filets. Il y a un temps, le journal Essingan a annoncé l’élimination de plusieurs combattants ambazoniens.

Seulement, ils viennent de réapparaître, provoquant une stupeur générale : « Le journal Essingan nous a pourtant dit qu’il a tout rasé », peut-on lire sur la page officielle du journaliste web camerounais Michel Biem Tong qui a publié une vidéo où on voit les hommes avec des armes de grosse calibre en main.

On peut entendre que ce sont les combattants du Bui Warriors. Les Bui Warriors est un groupe indépendantiste anglophone actif dans le Bui. Le Bui est un département situé dans la région du Nord-Ouest au Cameroun. Son chef-lieu est Kumbo.

« D'un côté, nous avons la France qui mène la guerre sous faux drapeau et de l'autre côté les ancêtres sous le couvert Amba », a répondu un internaute après avoir regardé la vidéo publiée par l’homme de média camerounais.



Michel Biem Tong est réputé pour sa proximité avec les zones de guerre dans l’Ambazonie et ses informations confidentielles. Il y a environ un mois, il a informé qu’en « ce moment au sein de faction ambazonienne dirigée par Aya Marienta, c’est la guerre ».

Le journaliste a écrit qu’ils n’ont ni argent ni contrôle sur les groupes armés. Je pleure Field Marshall qui a cru un seul instant à ces gens-là (…). Que les choses soient claires. L’armée camerounaise n’a réussi à tuer aucun chef de groupe armé ambazonien depuis le début du conflit anglophone ».