Actualités of Tuesday, 7 March 2017

Source: cameroon-info.net

Il est criminel de priver nos enfants du savoir - Jean-Jacques Ekindi

L'éducation est un droit que tous doivent respecter - Jean-Jacques Ekindi L'éducation est un droit que tous doivent respecter - Jean-Jacques Ekindi

«En ce 21e siècle où le savoir a enfin pris le pas sur l’avoir et le pouvoir, il est criminel de priver nos enfants de ce précieux savoir. Rien, absolument rien ne peut le justifier. Dans les conditions les plus précaires, pendant les guerres les plus atroces, sous les bombes, toujours, les enfants sont allés à l’école, espace privilégié pour l’instruction, l’enseignement, l’éducation, la socialisation et la transmission des savoirs fondamentaux», a déclaré le candidat malheureux à l’élection présidentielle 2011.


Selon Cameroon Tribune qui relaie cette information dans son édition en kiosque ce mardi, l’ancien Député a notamment cité le préambule de la Constitution du Cameroun pour justifier ses propos, rappelant que «depuis bientôt trois mois, des enfants des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest sont empêchés d’aller à l’école ou à l’université».


«L’État assure à l’enfant le droit à l’instruction. L’enseignement primaire est obligatoire. L’organisation et le contrôle de l’enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l’Etat», a-t-il repris, avant d’ajouter:


«Dans la crise qui secoue deux Régions du pays, que l’on désigne "crise anglophone", l’éducation des enfants ne saurait être ni un jeu ni un enjeu, elle est simplement un droit que tous doivent respecter. Peut-on imaginer ce que deviendrait notre nation, si une partie de son peuple, par l’inconscience des actes posés par quelques-uns, se retrouvait composée d’analphabètes, d’ignorants, de barbares illettrés ?».


C’est dans ce sens que, «pour arrêter le danger qui pèse sur l’avenir» des enfants, le coordonnateur général du MP en appelle aux associations des parents d’élèves, qui ne sont pas là uniquement pour «payer le salaire des maîtres ou réparer des toitures», rapporte le quotidien gouvernemental.


«Ajoutant que ces regroupements n’existent que parce qu’il y a des élèves. Ces associations doivent donc «requérir toutes les autorités en charge de l’ordre public pour assurer la sécurité des élèves, des enseignants et des écoles», a ajouté le président du Mouvement Progressiste (MP).


Pour finir, Jean Jacques Ekindi appelle les organisations internationales africaines, à exiger «avec force le respect par toutes les parties connues ou clandestines, la reconnaissance, l’application et la protection du droit des enfants à l’éducation», lit-on.