Le spectre de la crise anglophone a plané sur la célébration de la fête du Ramadan le vendredi 15 juin 2018. Sur l’ensemble du territoire national les dénonciations des actes de violences perpétrés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et les appels à la paix ont meublé les prêches des imams et les discours des autorités. A Yaoundé, le ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary était l’un des participants à la grande prière.
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Au sortir de là, il a imploré le regard de Dieu sur le Cameroun et salué l’action des forces de défense camerounaises. « Au nom du président de la République, je demande à l’Eternel d’être aux commandes de ce pays. Avant, pendant et après les élections, que notre nation continue de vivre en paix. Que l’Eternel continue à donner la force, le courage, l’audace à nos forces de défense et de sécurité. Grâce auxquelles aujourd’hui, nous sommes une nation unie, musulmans et d’autres croyants avec des frontières sûres. En effet, nous leur devons cela. Nos militaires méritent respect et considération », a dit le MINCOM au micro de la CRTV-Télé. Il en a profité pour réitérer la fermeté des autorités du Cameroun déterminées à ne pas céder aux sécessionnistes.
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Il a demandé à ceux d’entre eux qui ont pris les armes de capituler. « Concernant nos frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sous la menace des séparatistes, je demande à l’éternel de leur donner la force. Enfin aux sécessionnistes (…), qu’ils comprennent que leur bataille est perdue d’avance. Parce que la nation unie a déjà gagné cette bataille. Nous leur demandons de déposer les armes et de demander pardon à la nation ».
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