Ces derniers jours, l'arrestation de Jean-Pierre Amougou Belinga a fait réagir plusieurs activistes et hommes politiques au Cameroun. Mais bien avant la mise en geôle du Pdg de l'Anecdote, Patrice Nganang avait été au centre des débats suite à des propos qui selon lui-même, lui auraient été attribués à tort. Il revenu à la charge en remettant les pendules à l'heure et donnant sa version des informations qui circulent à son encontre. Lire en dessous l'intégralité de son propos.
« NGANANG DEMANDE L'EXTERMINATION DES BULU » et « A CHACUN SON BULU » Voila deux phrases sorties de l'usine criminelle de Amougou Belinga que ses frères Bulu ont un a un repris, a la suite de Grégoire Owona, ministre, témoin a son marriage, de Sadi, lui aussi y témoin mais aussi Mincom, et qui en ont fait la publicité. A partir de faux profils Facebook portant mon nom qui ont circule et circulent peut-être encore. Phrases que évidemment des Bamileke, les gens du MRC en premier, ont utilise avec beaucoup de joie, tellement de joie! Je n'y ai jamais répondu, pour la simple raison que j'expliquerai donc ici: Je suis Bangangte, c'est-a-dire un soldat, un officier, dans l'âme. L'ai toujours été. Je sais la difference entre defensive et offensive. Cette phrase voulait me mettre dans la defensive, au moment ou j'étais dans l'offensive. C'est-a-dire qu'elle voulait m'obliger a la retirer, et du coup, a m'excuser a des criminels pour ce que je n'ai pas fait. Je n'ai pas trouve intelligent de le faire, au moment ou ces memes criminels avaient encore le pouvoir. Eh bien, les choses ont change. Le chateau de cartes génocidaires s'écroule devant nous tous.
C'est que, et chacun le voit soudain, les criminels se cachent toujours dans le peuple, toujours et toujours. Cela je l'ai toujours dit. Mais ce qui a été amusant, pour moi, aura été de voir comment le peuple de la foret se jette littéralement entre leurs mains. C'est-a-dire, comment le peuple de la foret se sent attaque, quand on a les criminel en son sein pour cible. Cela m'a toujours étonné, en fait, cette complicité Bulu en general dans le crime. Mais ce qui m'a aussi rassure, c'est que les Anglophones, les Ambazoniens, entretemps ont trouve une clarté effective qui leur permette, dans ce gris que les criminels, que les génocidaires au sein des populations de la foret créeraient, que les Ambazoniens ont trouve une clarté telle qu'ils savent bel et bien nommer qui les tue, qui leur met la barre de fer dans l'anus, et au besoin, ne les loupent plus. Je suis en train de dire que ce qui m'a fait le plus grand réconfort, aura été de voir que les Anglophones ne tombent plus dans l'accusation générale contre tous les Francophones ('frogs'), et donc contre les Bamileke dont je suis, dont eux-mêmes sont. Apres tout, plusieurs millions d'Anglophones sont Bamileke - Lebialem, Bui, etc. La chute de Amougou Belinga fait tomber son chateau de carte, et avec celui-ci, ses faux profils. Tout comme ses memes criminels.
Resume : je n'ai jamais dit qu'il faut exterminer les Bulu.
Evidemment, je n'ai jamais dit 'a chacun son Bulu.'
Celui qui dit ca a un nom, c'est Agoumou Belinga, et nous le voyons tous entre les mains de ses propres frères Bulu. La propagande par le miroir résumé en deux phrases, la voila.
Je suis un écrivain, les mots sont mes instruments.
Concierge de la république
Patrice Nganang