C’est dans la nuit du 3 au 4 mars dernier que le drame s’est produit. Un incendie a été perpétré à la Faculté de médecine de l’Université de Bamenda, logée dans l’enceinte de l’hôpital régional de la ville chef-lieu du Département du Nord-Ouest, l’une des Régions qui connaissent des troubles depuis quatre mois dus aux revendications séparatistes anglophones.
Selon le quotidien Mutations qui relaie cette information ce mardi, depuis lors, les cours ne sont plus dispensés aux étudiants. Le sujet était d’ailleurs sur la table des discussions, à l’occasion de la tournée du Premier Ministre, Philémon Yang, dans la Région depuis lundi.
La Vice Chancellor de l’institution universitaire a sollicité la reconstruction des infrastructures pour la reprise des cours.
En attendant, ce n’est pas la quiétude chez les étudiants et les enseignants de cette Faculté. Selon Mutations, l’incendie a été provoqué par des personnes encore non identifiées en représailles aux étudiants et encadreurs de la Faculté qui ont décidé de reprendre les cours, conformément à l’appel lancé par les pouvoirs publics. Et depuis lors, des menaces de mort constituent leur quotidien.
D’autres tracts circulent déjà pour mettre en garde toute femme qui serait aperçue arborant le pagne de la journée internationale de la femme, le 8 mars prochain, rapporte le journal.