Les soupçons dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo sont en train d’être confirmés au fur et à mesure que les jours passent et que l’enquête qui est en cours est accélérée. Jean-Pierre Amougou Belinga serait bien parmi les personnes qui ont commandité l’assassinat incroyable de l’homme de média.

Dans la journée du vendredi le 03 février 2023, beaucoup d’informations se sont succédé sur la place publique, faisant état de l’arrestation du richissime homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, principale personne suspectée.

L’homme a toutes les raisons de vouloir exécuter Martinez Zogo qui le dénonçait à tout bout de champ dans les affaires des lignes budgétaires 57, 65 et 94.

Puis dans la même journée, Jean-Pierre Amougou Belinga est apparu avec un large sourire en public dans l’immeuble Ekang qui sert de local à Vision Finance.

Ce qui venait jeter du discrédit sur les infos qui faisaient état de son arrestation la nuit dernière suivie de son audition au Secrétariat d’Etat à la défense (SED).

Reporters sans frontières (RSF) a eu l’exclusivité des aveux signés par le directeur des opérations spéciales de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), Justin Danwe, bras du patron Léopold Maxime Eko Eko.

Tandis que le DG Léopold Maxime Eko Eko aurait indiqué lors de l’interrogatoire au SED qu’il n’était au courant d’aucune opération, son homme de main lui, il a tout balancé.

Reporters sans frontières écrit que « le lieutenant-colonel décrit de manière précise une opération de filature qui a duré une semaine pour connaître les habitudes du journaliste jusqu’à son enlèvement dans la soirée du 17 janvier par des éléments de la DGRE, dont Justin Danwe lui-même, qui a constitué le groupe
Martinez Zogo est alors amené dans un immeuble en construction appartenant à Jean-Pierre Amougou Belinga, un homme d’affaires puissant impliqué, selon le journaliste, dans des opérations de détournements de fonds présumés.

Selon Justin Danwe, Jean-Pierre Amougou Belinga aurait asséné des coups au journaliste dans le sous-sol de son immeuble. L’homme d’affaires aurait alors appelé Laurent Esso, le garde des Sceaux dont il est proche, afin de lui demander quel sort réserver au présentateur radio.

D’après ce témoignage, le ministre, un des hommes les plus puissants du régime, lui aurait alors répondu de "finir le travail". L’homme d’affaires n’aurait pas assisté à la "fin du travail" que Justin Danwe reconnaît avoir effectué avec ses hommes.

Selon des informations obtenues d’une source médicale par RSF, le corps du journaliste a été sévèrement mutilé : doigts coupés, multiples fractures au niveau des bras et des jambes, barre de fer enfoncée dans l’anus… », apprend-on.