L'homme d'affaires milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga en prison de Kondengui, qui pour tenir solidement la maison en son absence. C'était une préoccupation pour beaucoup de personnes, même s'il ne faisait vraiment aucun doute que son fidèle collaborateur Bruno Bidjang allait prendre beaucoup plus responsabilités qu'il n'en avait déjà en sa présence.

Le présentateur télé et directeur général du groupe L'Anecdote Bruno Bidjang est silencieux depuis qu'il a été libéré après son interpellation suivie de son audition au Secrétariat d'État à la défense (SED) dans l'affaire Martinez Zogo. On lui aurait demandé de l’être s’il ne veut pas être arrêté de nouveau et privé de voir régulièrement sa famille ainsi que ses amis.

Son patron Jean-Pierre Amougou Belinga lui n'a pas eu cette chance. Il a été inculpé pour « complicité de torture par aide » et séjourne actuellement derrière les barreaux à Yaoundé, avec le chef de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko. Ce dernier est accusé de « filature », « enlèvement » et « torture » dans le même dossier.

Bruno Bidjang était attendu comme celui qui peut prendre les rênes. Une source fiable proche du clan Jean-Pierre Amougou Belinga nous indique que Bruno Bidjang active les plans en coulisses pour continuer par faire vivre la boîte en l'absence de Jean-Pierre Amougou Belinga, celui-là même pour qui il est prêt à rentrer dans un trou s'il lui demande de le faire.

Nous avons appris que Bruno Bidjang a présidé une importante réunion le lendemain même qu’il a été libéré, et pour cause, les affaires ne peuvent pas attendre longtemps. Cela veut dire que le "tchinda" de Jean-Pierre Amougou Belinga est très actif dans l'ombre pour que les sociétés de son boss continuent de briller et que les programmes soient toujours diffusés.

Donc l'étudiant de l'Issam a repris en off, lui qui est en contact permanent avec tout le personnel du groupe L'Anecdote. L'homme n'a pas encore donné de la tête à la télévision tout de même mais ce n'est qu'une question de temps.

Récemment, il nous est parvenu la rumeur selon laquelle l'administrateur général du groupe voudrait couper dans les salaires et même mettre certains employés au chômage.

Pour l'instant, aucune de ces deux (02) possibilités n'a été appliquée. Mais les regards sont tournés vers l'entreprise pour voir si elle arrivera à s'en sortir avec son principal guide et protecteur en prison.