Actualités of Friday, 24 March 2023

Source: www.camerounweb.com

Liens entre Amougou Belinga et Etoudi : Calixthe Beyala sort un dossier intriguant

La demande de libération sous caution d'Amougou Belinga ne passe pas La demande de libération sous caution d'Amougou Belinga ne passe pas

Jean-Pierre Amougou Belinga veut rentrer chez lui. Mais entre ce qu’il veut et ce qui peut arriver, il semble avoir une grande distance. L’homme d’affaires et milliardaire sournois est inculpé pour complicité de torture par aide et séjourne depuis quelques semaines à la prison principale de Yaoundé. Il s’y trouve avec le patron de la DGRE Léopold Maxime Eko Eko.

Les deux (02) sont accusés d’avoir commandité l’assassinat du journaliste radio Martinez Zogo. Récemment, Jean-Pierre Amougou Belinga et son collectif d’avocats ont demandé à la justice qu’il soit libéré sous caution.

Finalement, la décision de la Cour d’appel du Centre sur cette possibilité a été reportée au mois d’avril et l’accusé Jean-Pierre Amougou Belinga est retourné à Kondengui dans sa cellule.

Beaucoup d’observateurs n’ont pas compris pourquoi on en est même à l’étape de réflexion autour de cette demande qui n’a pas lieu d’être, vu les choses qui sont reprochées au magnat de la presse Jean-Pierre Amougou Belinga.

L’une de ces personnes est l’écrivaine Calixthe Beyala qui ne passe pas par mille chemins pour dire ce qu’elle pense de la situation : « La honte, la mauvaise conscience… n'existent-elles plus donc au Cameroun ? J'ai découvert cet état horrible des choses.

Il s'avère que l'un des commanditaires de l'assassinat odieux du journaliste Martinez Zogo, Jean-Pierre Amougou Belinga a fait une demande de libération conditionnelle. Quelle tragédie ! Quelle monstruosité ! Quelle vilaine salade !

Il se peut que ces gens qui commandent ce pays, n'aient plus aucune conscience des souffrances infligées aux autres. Ainsi l'un de ces gens m'interrogeant sur les raisons de mes dénonciations. Tout ce mal fait aux Camerounais ne leur dit rien qui vaille ?

Tous ces pillages, cette maltraitance, ces vols des biens d'autrui, d'ailleurs, je suis une de leurs victimes ! Tous ces meurtres, cette misère figée là comme par une main maléfique, ne les voient-ils donc pas ?

Il se pourrait que ces gens n'aient de l'humain que l'apparence. Qu'ils soient d'une autre substance. Qu'ils soient d'une autre tessiture car ils n'ont aucune conscience du mal qu'ils font aux autres, à moins qu'à leurs yeux, nous sommes que cela : des animaux ».