Actualités of Friday, 24 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Méconnaissable et chétif : Bruno Bidjang a perdu assez de kilos

Il a perdu plus d'une dizaine de kilos Il a perdu plus d'une dizaine de kilos

La vie dans les cellules du Secrétariat d’Etat à la Défense n’est certainement le souhait de personne. Même à son pire ennemi, l’on ne voudrait pas qu’il en soit ainsi. Vu les tortures psychologiques, ce n’est certainement pas la meilleure des endroits à y être.

Interpellés depuis le 6 février dernier Jean Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang, Etoundi Nsoe et d’autres suspects vivent le grand calvaire loin du cocon familial.

Qu’est-ce qui se trame ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? C’est la grande question qui se pose dans l’opinion mais on indique que la situation est invivable pour les suspects. « Bruno Bidjang a perdu des kilos », indique une source interne. On parle de plus d’une dizaine de kilogrammes. Ce qui rend le jeune DG de Vision 4 très méconnaissable et chétif.

Dans les tensions au SED, on apprend même que Bruno Bidang aurait été fouetté. L’auteur de ces révélations n’est ni un journaliste, ni lanceur d’alerte. Youbass Mamouda connu sous le nom de Bachir est un homme de réseaux. Spécialisé en commercialisation et location de véhicules de luxe, il a été pendant longtemps, un proche collaborateur du sulfureux homme d’affaires Amougou Belinga. Bachir n’est pas un plaisantin. Jeté en prison à Kondengui après une brouille avec son ancien ami Amougou Belinga, il parvient à s’échapper de cet endroit hautement surveillé grâce à son réseau. C’est donc un évadé qui a toujours des éléments au sein de l’appareil judiciaire camerounais qui livre des révélations sur les premières heures de détention de Jean Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang.

La collaboration entre le nouveau directeur des médias du groupe l’Anecdote et son employeur a pris un coup au Secrétariat d’Etat à la défense. D’après les révélations de Bachir, Bruno Bidjang a été accueilli à la brigade de la gendarmerie avec une bastonnade. Il est passé à table après avoir reçu deux coups de fouets. C’est ce qui expliquerait les révélations de Reporters Sans Frontières selon lesquelles, Bruno Bidjang collaborait avec les enquêteurs. Si cette information de Bachir est vérifiée, le journaliste aurait donc été victime de torture au SED.