C'est une nouvelle révélation dans l'affaire de l'assassinat du journaliste d'investigation Martinez Zogo. Le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh profite de ce crime odieux pour en finir avec ses détracteurs.
C'est du moins ce qu'on peut dire de l'analyse faite par le lanceur d'alertes Jorel Jacques Zang. Ce dernier indique que « les supposés arrestations autour du crime d'État de Martinez Zogo ne sont en réalité que la résultante de la guerre du camps autour du gré à gré entre le camp du SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh représentant les Nanga et le clan de Louis Paul Motaze représentant les Bulus.»
Selon lui, Ferdinand Ngoh Ngoh profite de cette pseudo enquête pour régler ses comptes avec ceux qui ont réouvert son dossier judiciaire et tente par ses arrestations de mettre hors d'état de nuire le camp adverse.
« Aucun de ces camps ne se soucient en réalité de 'qui a tué Martinez zogo car ils savent le/les coupables' mais en réalité ils utilisent cette mort pour se régler les comptes », indique Jorel Jacques Zang.
« Voilà pourquoi je disais hier que cette enquête autour de la mort de Martinez n'est qu'une manipulation de plus du pouvoir car les vrais assasins seront protégés et jamais on n'aura leurs noms », a-t-il ajouté.
« Le régime n'est absolument pas crédible dans cette enquête car on ne saurait être "juge" et "partie" », a déploré Zang. Rappelons qu'aux dernières nouvelles, on apprend que Jean Pierre Amougou Belinga serait en train de préparer sa fuite vers la Centrafrique où il a de bonnes relations avec le président Touadera.
Il est suspecté d'être le principal commanditaire de ce crime de plus sur le journaliste Martinez Zogo. Dans la tourmente, il a fait appel à Etoudi qui visiblement l'a abandonné. Ca se complique désormais pour le milliardaire camerounais.