Actualités of Sunday, 29 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Martinez Zogo : toute la vérité sur l’audience des Chefs de la Lékié avec Paul Biya

Il s'agit d'une fausse information Il s'agit d'une fausse information

On l’a appris depuis quelques heures. Sur les plateformes de réseaux sociaux, une image circule en boucle et montre Paul Biya entouré de plusieurs chefs traditionnels du Cameroun.

L’image indique qu’il s’agirait des Chefs de la Lékié en audience avec le Chef de l'Etat, Paul Biya. En vérité, il s’agit d’une fausse alerte assez ventilée dans les groupes Whatsapp. L’image est tirée du site officiel de la Présidence de la République et date de 2013, mais l'image elle-même remonte à 2012.

Il s’agissait des Chefs Traditionnels de la Région de l'Est Cameroun lors de la pose de la Première Pierre des travaux de construction du Barrage de Lom Pangar.

Le Président de la République, Paul BIYA avait signé, vendredi 13 septembre 2013, un important décret fixant les montants des allocations mensuelles accordées aux Chefs traditionnels de 1er, 2e et 3e degré. Ce texte présidentiel marque la reconnaissance du Chef de l’Etat pour le rôle essentiel d’auxiliaire de l’administration joué par les autorités traditionnelles de notre pays.

« Les dispositions des articles 22, 23 et 24 du décret n°77/245 du 15 juillet 1977 susvisé sont modifiées et complétées ainsi qu'il suit:
ARTICLE 22.- (nouveau) Les Chefs traditionnels perçoivent mensuellement des allocations dont les montants sont fixés ainsi qu'il suit:

Chef de 1er degré : 200 000 FCFA ;
Chef de 2éme degré : 100 000 FCFA ;
Chef de 3éme degré : 50 000 FCFA.

ARTICLE 23.- (nouveau) Les allocations ci-dessus sont affranchies de l'impôt conformément au Code Général des Impôts.

ARTICLE 24.- (nouveau) (1) Les allocations ne peuvent se cumuler avec les indemnités de parlementaire, le traitement de fonctionnaire ou d'agent des administrations publiques.

(2) En cas de cumul de fonctions dûment autorisé, l'intéressé doit opter, avant sa désignation par l'autorité compétente, soit pour le maintien de son traitement ou salaire, soit pour le bénéfice de l'allocation de chef traditionnel », indiquait le décret présidentiel.