Ce mercredi, un communiqué incendiaire du ministre René Sadi a fait le tour des plateformes. Il s'agit d'une nouvelle note signée à l'intention des hommes de médias.

Ce communiqué a suscité d'ailleurs indignation et vivez réactions sur la toile. C'est ce qui a emmené d'ailleurs le journaliste et lanceur d'alertes Paul Chouta à envoyer une lettre ouverte au ministre.

On apprend que ce communiqué a été rédigé par Denis Omgba que Nzui Manto qualifie d'Ange Noir.

« Crédité d'un capital sympathie aux antipodes de Charles Atangana Manda , Denis Omgba brille finalement par son cynisme et son coté carriériste. En lieu et place de Charles Atangana Manda à la sous direction de l'observatoire des médias , Denis Omgba s'avère finalement être le parangon du fonctionnaire de nos Etats sous développés. Déterminé à servir avec un zèle extrême le gouvernement, il vient de convaincre le ministre de la communication de signer un communiqué qui s'apparente à des menaces exercées sur la presse dans le traitement de l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo. Reniant sans ambages les usages communément admis dans le traitement des affaires judiciaires , il ne se prive pas d'indiquer en des mots à peine voilés que les comptes rendus de la presse sur cette affaire sont illégaux », indique Manto.

« Ce qu'il n'a pas osé écrire dans le communiqué qu'il a rédigé. Dans le style achevé du fonctionnaire du tiers-monde prêt à recourir à la répression, il pousse son patron à se substituer à la justice en citant des articles du code pénal, question de faire baver les journalistes en leur suspendant une épée de Damoclès au- dessus de la tête. Si Denis Omgba accuse sans détour certains journalistes d'avoir pris position contre Jean Pierre Amougou Belinga dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo , on peut se demander pour qui roule t'il lui même dans cette affaire. A l'entendre, il s'inquiète de ce que l'opinion puisse mal prendre le fait que la décision de justice dans cette affaire ne conforte ses attentes. Jouant les gardes chiourmes, Denis Omgba, qui à une époque a flirté avec le Pcrn en clamant qu'il militait pour une refondation du Cameroun, a finalement trouvé sa vraie vocation au Mincom, celle d'un gratte papier rompu à l'art de mettre à mal des acteurs qu'il croit être ses adversaires », a-t-il ajouté.