La situation est déjà tendue à la prison principale de Yaoundé Kondengui. Achille Zogo Andela, l'oncle de Martinez Zogo qui est également en détention à même prison que Jean-Pierre Amougou Belinga ne veut pas de la présence du Pdg de l'Anecdote ni de Léopold Maxime Eko Eko dans le même pénitencier que lui.
Pour lui, c'est une torture morale et psychologique doublée d'une mise en danger de mort d'un père qui est livré en appât, dans le même espace carcéral aux présumés commanditaires de l'assassinat de Martinez Zogo. Ainsi il saisit les autorités compétentes, ainsi que Paul Biya et l'ONU pour obtenir gain de cause. Lecture.
« Merci de t'inquiéter sur mon cas, à la suite de l'arrivée ici de ceux que tu appelles avec amusement ou dépit << Mes nouveaux compagnons >>, Ce qui se passe en ce moment n'est pas un fait neutre ou banal, mais plutôt très grave. Voilà pourquoi, mes avocats ont saisi dès ce jour les plus hautes autorités de ce pays dont le Chef de l'Etat M Paul Biya et Volker Türk, le Haut Commissaire des Nations Unies pour cette présence indécente , inhumaine et immorale, de ces monstres dans la même prison que moi. Cette torture morale et psychologique doublée d'une mise en danger de mort d'un père qui est livré en appât, dans le même espace carcéral aux présumés commendataires et assassins de son fils est intolérable dans un État qui prétend être un état de droit. Une telle hérésie judiciaire est proscrite par la loi et la jurisprudence pénales qui interdisent aux autorités judiciaires et pénitentiaires de mettre dans le même lieu, les victimes et leurs bourreaux. C'est pourtant, le cas en cette espèce.
Un tel cynisme d'Etat d'un autre âge, s'apparente à une autre préméditation de crime .
qu'évidemment j'entends dénoncer de toute mes force avec vous TOUS, qui dans ce pays parviennent encore à distinguer le bien du mal, le bon grain de l'ivraie, c'est à dire avec ceux qui comme moi pensent que TOUT ne doit pas être toléré en RÉPUBLIQUE, notamment, les crimes d'Etat, le cynisme d'Etat, la gabegie d'Etat et bien d'autres comportements injustes et illibéraux que NOUS, citoyens lambda que subissons au quotidien de la part de certains de nos compatriotes qui nous gouvernent comme des moutons, en pâturages, et qui n'ont plus pour exutoire : LA FATALITÉ.
Alors que l'Histoire des hommes nous enseigne qu'aucun Peuple au monde n'est frappé par la fatalité. Seul notre déterminisme social conditionné par ceux qui nous gouvernent a fini par nous faire croire que l'Etat végétatif du Peuple Camerounais d' aujourd'hui, tout comme son amorphie et son inertie relèvent de la fatalité. C'est faux et archi-faux. L'assassinat odieux ou le Martyr de Martinez Zogo, mon neveu et fils, nous à tous prouve et à suffisance qu'il n'y a de fatalité que pour ceux qui l'acceptent et non pour ceux qui se révoltent contre elle.
Parmi les 25 millions de Camerounais que nous sommes aujourd'hui , la majorité l'a compris. Dès lors rien ne sera plus comme avant. C'est l'essentiel. Dès lors, il y aura UN AVANT ET UN APRÈS MARTINEZ ZOGO. Et le vent ne pourra plus emporter l'espoir d'un jour nouveau , ainsi que la détermination des Camerounais de voir ce jour là arrivé.
Pour ma part, je ne suis pas fataliste, voilà pourquoi, j'entends plutôt faire courageusement face à cette nouvelle et épreuve. Je suis un être humain, tu t'imagines le traumatisme au quotidien que la présence en ces lieux de ces criminels,* de ces bouchers humains , de cette racaille va m'infliger, si celle -ci perdurait sans solution idoine, autre qu'une mise à l'écart dans un lieu appropriée qui soit à la hauteur de leur immonde crime.
Rassure toi, je reste cependant très prudent et très vigilant, mais comme tu sais avec ces égorgeurs, ces empoisonneurs on ne peut jamais être suffisamment prudent, ni vigilant, ni protégé. Mais, ne baissons pas pour autant les bras devant l'imposture de la pieuvre, devant N'dangreheta ou mafia Camerounaise.
JUSTICE POUR MARTINEZ ZOGO »