L’avocat Me Tchoungang n’y est pas allé de main morte en s’en prenant aux médias qui traitent les informations sur l’affaire Belinga lors de son point de presse hier.

« Je ne peux plus accepter que mes clients soient trainés dans la boue par des gens qui font du journalisme de caniveaux et qui au lieu de venir à la source chercher la bonne information préfèrent inventer des scénarios », a asséné l’ancien bâtonnier, en soulignant dans le même temps que, eux aussi, les avocats de la défense se sont violemment fait attaqué.

Ses déclarations font débat et n’ont particulièrement pas plu aux journalistes camerounais. Benjamin Zebaze a de son côté répliqué après cette sortie de l’avocat.

«Le rôle d'un journaliste, entre autres, est de "fouiner" partout où c'est possible pour apporter la vérité de l'instant à ses lecteurs, auditeurs et téléspectateurs: c'est un des piliers de ce métier et chacun doit le respecter.


Lorsque j'entends Maître Tchoungang baver sur le journaliste d'Equinoxe TV, fragilisant ce média au passage, je suis très malheureux. Maitre Tchoungang a été pendant très longtemps, l'avocat de la presse dite d'opposition, qu'il défendait parfois gratuitement. »


D’un autre côté, il rappelle que « c'est à cette presse, notamment au journal Le Messager, qu'il doit une bonne partie de sa notoriété ».

« C'est son droit; comme c'est le nôtre de remarquer qu'il n'était pas l'homme de conviction que nous croyions, mais juste un être humain banal qui, comme un footballeur évoluant au poste d'avant-centre, est prêt à saisir la "moindre occasion pour "tirer" au but, quel que soit la "qualité " de son geste », a-t-il conclu.