Actualités of Monday, 27 March 2023

Source: www.camerounweb.com

Meurtre de Zogo : Rémy Ngono cite de nouveaux noms jamais soupçonnés avec des preuves difficiles à nier

Des médias accusés de prendre parti dans l'affaire Martinez Zogo Des médias accusés de prendre parti dans l'affaire Martinez Zogo

L’affaire de l’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo cache son lot de mensonges. Il y a vraisemblablement des clans ou des parties appartenant à des bords précis qui s’affrontent dans cette histoire sans fin. Des activistes, lanceurs d’alertes notoires et quelques médias de la place ont un parti pris dans ce qu’on peut appeler sans risque de se tromper, le crime de trop au Cameroun.

Depuis que le corps sans vie du journaliste Arsène Salomon Mbani Zogo dit Martinez a été retrouvé, des versions différentes et parfois troublantes sont servies par les sources qui se réclament proches du dossier.

Il a alors été donné de constater que plusieurs informateurs se soient déjà trompés sur la véracité des faits ou qu’ils aient justement fait semblant de se tromper pour ainsi dire tromper le public ou l’amener à croire à quelque chose de différent par rapport aux faits.

Dernièrement, les avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga ont demandé qu'une autopsie soit faite et que les résultats de celle-ci soient divulgués à tous, ce qui laisse supposer qu'aucune initiative pareille n'a déjà été prise. Les médias en sont aussi surpris pour la plupart.

C’est une situation regrettable que l’homme en exil Rémy Ngono met en avant dans l’une de ses publications en date du lundi le 27 mars 2023. Le journaliste regrette que jusqu'à aujourd’hui, ils en soient encore à la demande de l’autopsie du corps de Martinez Zogo alors que tout est déjà clair et que des aveux accablants ont été signés ou encore que des preuves irréfutables aient été trouvées.

Rémy Ngono dit pour le citer que « voici donc les preuves que certains journalistes camerounais et lanceurs d'alertes sont à la solde de Jean-Pierre Amougou Belinga Mbong alias Pablo Escobar. On croirait qu'ils ont le même siège, même directeur de publication, même rédacteur en chef. Même jour, même sujet, même traitement, même objectif : manipuler l'opinion, blanchir le cerveau de l'assassinat de Martinez Zogo ».

En réalité, Rémy Ngono parle des parutions du jour. Et fait absolument curieux, tous les journaux (Le Décret, La République, Panels, Les Bâtisseurs, L'Essor, Le National, Week Infos, L'Indépendant, L'Anecdote...) dont il a publié la Une parlent à la manchette de l’autopsie de Martinez Zogo demandé par les avocats de Jean-Pierre Amougou Belinga.

Rémy Ngono enchaîne que « ce sont les mêmes journaux qui avaient relayé l'information d'un lanceur d'alertes officiant en France, qui faisait croire que Martinez Zogo simulait un enlèvement et se trouvait dans un beau palais où il mangeait des gibiers et buvait son champagne tranquillement ».

Mais encore, « subitement ils veulent l'autopsie de quelqu'un qui a seulement été "puni et laissé vivant par la DGRE". Prochainement, ils vont titrer que ce n'est pas le corps de Martinez Zogo qui a été découvert à Ebogo 3, mais plutôt le cadavre d'un sanglier. Ensuite, ils vous diront que Martinez Zogo s'est réfugié au Mali parce qu'il avait peur d'être jeté en prison par Pablo Escobar ».