À l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025, le débat politique s'échauffe au Cameroun. Une polémique grandissante entoure la question d'une éventuelle nouvelle candidature du président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.
Des voix critiques s'élèvent contre ce qu'elles qualifient de "maintien au pouvoir d'un dirigeant nonagénaire". Ces opposants dénoncent notamment l'absence de campagne électorale active lors du précédent scrutin de 2018 et questionnent la capacité du président à assumer pleinement ses fonctions compte tenu de son âge avancé.

"Le palais présidentiel d'Etoudi n'est pas une maison de retraite", peut-on lire sur certaines banderoles lors des récentes manifestations organisées à Yaoundé et Douala. Les partisans de l'alternance estiment que le pays a besoin d'un souffle nouveau pour faire face aux multiples défis économiques et sociaux qui se présentent.

De leur côté, les soutiens du président Biya rappellent son expérience politique et sa connaissance des dossiers internationaux comme des atouts pour le Cameroun. Ils évoquent également la stabilité politique comme argument principal en faveur d'une continuité.

Alors que l'échéance électorale approche, les analystes politiques s'interrogent sur les intentions réelles du président actuel. Si le RDPC, parti au pouvoir, semble se préparer à une nouvelle candidature de son leader historique, certaines sources évoquent l'émergence possible de nouveaux profils au sein même du parti.

Les citoyens camerounais sont appelés aux urnes en octobre prochain pour un scrutin qui s'annonce déterminant pour l'avenir du pays. Cette élection survient dans un contexte économique tendu et alors que les défis sécuritaires persistent dans certaines régions du territoire.

Les partis d'opposition se préparent activement à cette échéance, avec plusieurs figures qui se positionnent déjà pour porter une alternative politique. Les prochains mois seront cruciaux pour la définition des programmes et la structuration des forces en présence.