La nouvelle élection présidentielle au Cameroun, c’est en 2025, un moment très attendu par le parti au pouvoir (Rassemblement démocratique du peuple camerounais – RDPC) et les partis de l’opposition conduits par des hommes comme Maurice Kamto, Cabral Libii, etc. Sera-t-il enfin le moment pour le chef de l’Etat Paul Biya d’abandonner le fauteuil présidentiel pour laisser sa place à un autre militant après plus de quarante (40) ans de règne ? La question vaut mille dollars.
La question a été adressée au leader incontesté du RDPC, lors d’une visite du président français Emmanuel Macron au Cameroun.
Dans sa réponse, Paul Biya a laissé entendre : « Comme vous le savez, le Cameroun est dirigé conformément à sa Constitution. D’après cette Constitution, le mandat que je mène actuellement à une durée de sept (07) ans ».
Alors, « essayez de faire la soustraction et vous verrez combien de temps il me reste à diriger le pays », a continué le locataire du palais d’Etoudi.
Par ailleurs, ajoute-t-il, « quand ce mandat arrivera à expiration, vous serez informés sur le point de savoir si je reste ou si je m’en vais au village ».
Le Camerounais Didier Yimkoua qui est convaincu que « demain c'est aujourd'hui », a parlé de l’ère post Paul Biya sur sa page Facebook ces dernières heures.
Post Paul Biya se dessine. Les nouvelles solidarités se mettent laborieusement en place. Les réseaux et clans s'affrontent.
Le trésor de "guerre" est nécessaire pour le mercato et les compromissions.
Ahidjoistes et Uhmistes se signalent, portés malheureusement par quelques intellectuels faussaires.
Il est certain et même garanti que la prophétie du triangle équilatéral se réalisera et impactera la répartition géographique de la nouvelle carte politique.
Le rapport de forces en présence va se jouer entre trois (03) grands partis politiques. Le grand Nord, le grand Sud et le grand Ouest.
2025 est l'horizon stop (dixit l'artiste) des centaines de PP qui devraient s'adapter ou disparaître de la scène.
L'UPC dont la renaissance aurait fait d'elle la principale locomotive des forces alternatives, risque se déchirer davantage à l'autel des intérêts égoïstes.
Seul un grand leader pourrait sauver l'âme immortelle du peuple camerounais, sinon, cette fois on va l'enterrer définitivement.