L’avocat international Me Christian Bomo Ntimbane a publié un texte sur les réseaux sociaux dans lequel il parle d’un débat entre les différents opposants politiques. Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), Cabral Libii est très ouvert à l’initiative qui porterait les graines d’une meilleure lutte pour l’alternance au Cameroun, pays dirigé par Paul Biya au pouvoir depuis 1982.
Le député à l’Assemblée nationale Cabral Libii a mis en ligne sur Twitter son ouverture au dialogue entre partis de l’opposition.
« Je note la viralisation d’une initiative de débats d’idées entre le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) que je suis et celui du MRC », a écrit le président du parti.
Je note la viralisation d'une initiative de débat d'idées entre le leader du PCRN que je suis et celui du MRC. Je rassure l'auteur, le Dr J. Crépin NYAMSI, de ma disponibilité pour ce débat et même pour d'autres face à d'autres leaders.
— Cabral LIBII (@CabralLibii) October 18, 2022
La vision doit être croisée et partagée!
CL
Cabral Libii a également rassuré l’auteur, le Dr J. Crépin Nyamsi (qui a suggéré l’idée, ndlr), de sa disponibilité pour ce débat et même pour d’autres face à d’autres leaders. La vision doit être croisée et partagée », reconnaît-il.
Me Christian Bomo Ntimbane n’est pas contre la proposition : « Cette idée d'un débat entre les opposants Cabral Libii et Maurice Kamto, aussi provocante qu'elle puisse paraître à première vue, est en réalité une belle opportunité ».
Pour lui c’est « un grand moment de communication politique pour ces deux (02) leaders. Voire de l'opposition qui manifeste de véritables signes d'essoufflement et qui est confrontée à un réel désintérêt des populations sur ses activités ».
Me Christian Bomo Ntimbane analyse la chose : « Et là on voit la main, la touche de l'expert en communication politique, le Dr Jean Crépin Nyamsi qui a toujours voulu une opposition forte au Cameroun ».
Mais encore, pour le membre de la Société civile des réconciliateurs, « un tel évènement va les propulser au-devant de la scène médiatique comme en 2018. C'est une sorte de publicité politique fonctionnelle ».
« Et aussi une forme de mutualisation des forces visant à revigorer, à forcir l'opposition. Rejeter une telle initiative en ce moment de vaches maigres politiques, est politiquement inconséquente », conclut-il.