La bataille électorale de 2025 approche à grand pas. Les acteurs se mobilisent déjà pour faire bonne impression lors de cette grande joute.
Au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), tout indique qu’une partie des têtes pensantes veulent offrir un nouveau mandat à Paul Biya qui ne tient presque plus sur ses jambes. À défaut, son fils Emmanuel Franck Biya pourrait le « remplacer ».
Le militant politique Guibai Gatama demande au Grand Nord de rester concentré. Les choses s’accélèrent et la tension monte. Un appel au soutien à la candidature de Paul Biya est lancé par les chefs traditionnels, imams, partis politiques alliés.
C’est dans ce contexte que le leader du mouvement 10 millions de nordistes écrit : « Que les moutons n’écoutent plus les loups. Qu’ils poursuivent sereinement leur route vers l’herbe fraîche des verts pâturages d’Etoudi. Après Paul Biya, retour du Grand Nord au pouvoir ».
Ce sont, selon Boris Bertolt, des propos qui sonnent comme un appel à l’unité du Grand Nord dans la course pour le remplacement de Paul Biya.