L’élection présidentielle de 2025 devrait avoir lieu dans le dernier trimestre de l’année. Pour l’instant, beaucoup d’incertitudes règnent, notamment dans le camp du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) où on ne sait pas si c’est Paul Biya ou c’est un autre membre du parti qui portera le flambeau.
La jeunesse se mobilise déjà pour cette échéance politique. Une partie de cette jeunesse, farouche au régime de Biya, réfléchit à la façon dont il faut bien contrer le parti pour rendre effective l’alternance.
« Si tu ne risques pas ta vie en défendant ce qui est juste, tu la perdras en la laissant à la merci des criminels qui eux, n'ont pas de loi », appelle un jeune leader sur les réseaux sociaux.
En effet, les 360 communes sont égales à 360 comités indépendants de promotion de la transparence électorale et de lutte contre les fraudes électorales, calcule-t-il.
« Retrouvons-nous tous dans notre groupe pour réfléchir contre les fraudes électorales. Nos 50 prochaines années vont se déterminer en 2025, c’est notre mission à nous les jeunes camerounais pour 2025 », insiste le jeune mobilisateur.
Il sait qu’il y a trop de travail sur la logistique électorale : 32 000 bureaux de vote à surveiller, 360 communes à quadriller, 58 départements à organiser, 10 régions à coordonner et des services juridiques de constat des fraudes pré-électorales et électorales.
Il faut donc « des jeunes à organiser village par village, bureau de vote par bureau de vote. Est-ce que nous pouvons relever le défi ? », le défi est lancé.