Actualités of Wednesday, 22 March 2023

Source: www.camerounweb.com

Pratiques sexuelles osées : ces nouvelles révélations qui aggravent le cas des suspects de Martinez

Tortures infligées à Martinez Zogo par ses ravisseurs Tortures infligées à Martinez Zogo par ses ravisseurs

Ce n’est pas un secret que le journaliste Martinez Zogo n’est pas décédé d’une mort naturelle. Certaines personnes perturbées l’ont beaucoup aidé à passer l’arme à gauche. Ce valeureux homme et journaliste faisait uniquement son devoir d’informer la population quand les bourreaux ont décidé qu’il en savait et disait trop. La suite, celui qui s’appelle Arsène Salomon Mbani Zogo à l’état civil, a été kidnappé, torturé et tué.

Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko séjournent actuellement en prison pour s’être impliqué dans l’assassinat du père de famille. D’autres agents de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) sont également au trou.

Le lieutenant-colonel Justin Danwe dans son témoignage aurait avoué beaucoup de sévices corporels infligés à Martinez Zogo. L’homme de média a subi des pratiques sexuelles déshonorantes, des éléments contondants ont été enfoncés dans son ventre et il a souffert le martyre, comme le raconte l’écrivaine Calixthe Beyala qui en sait beaucoup apparemment.

Dans une intervention sur les réseaux sociaux, l’activiste écrit que « ce qui est certain, c'est que sous ordre de Jean-Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe a fait enlever Martinez Zogo et en compagnie de ses hommes, ils l'ont torturé. Jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ce qui est certain, c'est que c'était à l'immeuble Ekang appartenant à Jean-Pierre Amougou Belinga.

Ce qui est certain, Jean-Pierre Amougou Belinga a bel et bien frappé Martinez Zogo, à minima. Ce qui est incertain, c'est que lorsqu'ils prétendent l'avoir laissé vivant, on se pose la question : où l'aviez-vous laissé ? Dans quel état ? Parce qu'après avoir rasé les cheveux d'un homme avec un fer, après lui avoir crevé les yeux, coupé la langue, coupé les doigts, arraché les ongles un à un ainsi que les dents, cassé les membres, il ne pouvait pas être en état de survivre.

Ce qui est certain, c'est qu'après avoir sodomisé un homme à plusieurs, introduit une barre de fer là où on fait caca, rien que ce geste a dû détruire tous les organes internes et conduire au décès. Ce qui est certain, c'est qu'après l'avoir tabassé, électrocuté, tailladé tout le corps au couteau, fait boire de l'acide, il ne pouvait pas survivre.

Que les coupables dans les prisons y restent ! Que leurs complices à l'extérieur soient tous arrêtés, qu'ils soient ministres ou pas. Arrêtez avec vos histoires à dormir debout, à raconter que tel n'y était pas. Ou encore qu'ils l'ont laissé respirant encore.

On peut agoniser et respirer encore un peu. Bande de tueurs en série ! Vos simagrées n'intéressent que vous. Ce qui est certain, c'est que vous l'aviez enterré. Il a été déterré par vos ennemis et exposé là sinon, vous vous en seriez sortis sans rendre compte à personne comme pour le meurtre du journaliste Wazizi. Arrêtez de prendre les Camerounais pour des imbéciles. Et payez pour vos crimes monstrueux ».