« Complicité de torture par aide », c’est le chef d’accusation retenu contre le président directeur général de Vision 4 Jean-Pierre Amougou Belinga qui a été envoyé à la prison principale de Yaoundé. Le milliardaire est catalogué par tous et partout comme le principal meurtrier du journaliste Martinez Zogo.

Son interpellation a fait beaucoup de bruits dans la cité. Jean-Pierre Amougou Belinga a été arrêté au même moment que le journaliste et directeur général du groupe L’Anecdote Bruno Bidjang, l’ancien commandant de la garde présidentielle Etoundi Nsoe Raymond et d’autres têtes bien connues dans la sphère sociopolitique du pays.

Ces deux (02) dernières personnes ont été relâchées mais Jean-Pierre Amougou Belinga a été déposé en prison, tout comme le patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko.

Le chef des opérations spéciales de la DGRE Justin Danwe ainsi que les autres agents de la même direction ont eux pris le chemin de la prison militaire parce qu’ils sont des corps habillés.

Alors qu’on croyait que la prison allait être le début de la descente aux enfers pour l’homme fortuné Jean-Pierre Amougou Belinga, les informations qui reviennent avec insistance font curieusement état d’un confort visible de l’autre côté à Kondengui.

Jean-Pierre Amougou Belinga règnerait en seigneur à la prison avec des gardiens et des employés de la prison qui seraient à son service et qui feraient tout ce qu’il demande pour être à l’aise pendant tout le temps de son séjour là-bas.

Une source bien informée que nous avons réussi à joindre nous confirme qu’il faut vraiment ouvrir l'œil. Le zomloa des zomloa Jean-Pierre Amougou Belinga « dit qu'il n'a pas de problème, il va d'ailleurs se reposer un peu ».

Beaucoup d’espaces ont été aménagés pour lui permettre de se sentir dans un endroit un peu confortable comme chez lui à la maison. Et il se susurre que le ministre de la Justice, Garde des sceaux Laurent Esso se plie en quatre pour les employés à Kondengui mettent le milliardaire dans de meilleures conditions possibles.

Ce sont des révélations qui ne sont pas du genre à ravir l’opinion publique nationale et internationale. Ce traitement de faveur envers une personne incriminée et inculpée est déplacé et absolument injuste. Cela irrite la population assoiffée de justice.

Alors que le peuple continue de demander justice pour Martinez Zogo dont la famille souffre beaucoup de la disparition, des bureaucrates pousseraient fort afin que le principal suspect vive dans une quiétude, à l’abri des regards.