C’est bien une affaire qui risque de secouer un peu le paysage sociopolitique camerounais. L’avocat international au barreau de Paris, acteur de la Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane est monté au créneau pour démentir des informations qui circulent et qui font état d’une certaine médiation dont il se serait chargé entre le représentant du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) Cabral Libii et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).
Me Christian Bomo Ntimbane a fait savoir à l’opinion nationale et internationale qu’il n’en était rien du tout. Jamais et au grand jamais, il n’a été témoin de cette rencontre.
Par conséquent, il compte bien amener les informateurs à dire la vérité par les moyens juridiques qui existent. L’avocat a été clair dans sa publication faite vendredi le 28 octobre 2022 sur les réseaux sociaux.
Au sujet de la plainte annoncée contre monsieur Marx Wabo et le MRC pour propagation de fausses nouvelles
Suite à l'annonce que j'ai faite au sujet du caractère mensonger et affabulateur des déclarations de Monsieur Marx Wabo, communicant du parti Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) au cours de l'émission 7 Hebdo du 23 octobre 2022, relativement à une prétendue intermédiation que j'aurais menée entre le secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et le candidat à la dernière élection présidentielle, Monsieur Cabral Libii en vue d'un supposé paiement de sa caution, il y a lieu de constater que le démenti n'a pas été fait dans les délais de quarante-huit (48) heures impartis.
Ce qui suppose dès lors qu'ils n'entendent pas revenir sur leurs affabulations et mensonges.
Je prends donc acte.
Comme je l'ai rappelé, je me réserve dès lors, le droit de les poursuivre devant la juridiction pénale pour des faits de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique.
Etant par ailleurs rappelé que la prescription est de trois (03) ans, s'agissant d'un délit en droit camerounais.
Aussi devrais-je rappeler que Monsieur Junior Christophe Zogo qui avait tenu des propos similaires et que certaines officines essaient d'utiliser comme preuves, avait reconnu en son temps qu'il s'agissait d'une information qui lui avait été communiquée par une source malveillante et s'en était excusé.