Me Christian Bomo Ntimbane a une opinion du fait que certains clans de l'opposition cherchent à faire barrière à des candidats qui s'annoncent pour la présidentielle de 2025. Le cas qui divise est celle de la jeune camerounaise de moins de 40 ans. L'avocat susmentionné, candidat lui aussi, revient sur ce cas.

Nul n'a le monopole de la candidature à la présidentielle. Non à cette campagne de bashing contre les nouvelles candidatures.

Une jeune et brave camerounaise qui serait âgée de 38 ans et dont la photo en capture annonce courageusement sa candidature à la présidentielle. Au lieu d'encourager cette initiative qui permettra à coup sûr la multiplication de l'éventail de choix politique pour en sortir le meilleur des camerounais capable de diriger notre pays, pour le bien de tous, de nombreux soutiens d'anciens candidats à la présidentielle de 2018, qui pensent certainement que leur candidat respectif aurait le monopole de la candidature à cette élection, s'en prennent plutôt et violemment à cette brave dame, dont le discours d'annonce de candidature ressort la caractéristique d'un esprit brillant.

Tout y passe : injures, dénigrement. Il est dès lors important de rappeler à tous ces pourfendeurs de notre jeune compatriote, que la candidature à l'élection présidentielle est ouverte à tous ceux des Camerounais qui remplissent les conditions d'éligibilité, et qu'il n'existe aucun statut d'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2018, et qui de surcroît offrirait un quelconque monopole de participation aux élections présidentielles.

Chaque candidat à la prochaine élection présidentielle aura ses électeurs. Personne ne ravira dans l'urne l'électeur de l'autre. Aussi est-il totalement faux de croire que la multitude de candidature empêchera l'opposition de gagner.

Mais au contraire, ces autres candidatures vont viser cet électorat non encarté, indifférente aux candidatures de 2018, d'ailleurs largement la plus nombreuse. En 2018, il y avait plus de 3 millions d'abstentionnistes sur 6 millions 700 milles électeurs inscrits. Ajoutés à ce chiffre certainement plus de 10 millions de non-inscrits.

Au demeurant la concurrence politique, lorsqu'elle est ouverte amène les candidats à rechercher plus de performance, de l'excellence. Ce qui est un sacré avantage pour le pays.